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Stockage : le relationnel résiste à XML

Entrepôt de données unique ou fédération de systèmes hétérogènes, le but est d’avoir une vision unifiée et des métadonnées sur l’ensemble.

Pour une application traditionnelle de gestion de contenu, “une entreprise connecte, en moyenne, entre huit et quinze systèmes de stockage d’informations hétérogènes”, affirme Mark Hale, directeur technologique chez Interwoven. Cela inclut des bases de données relationnelles, des systèmes de fichiers et des entrepôts XML, catégorie plus récente et peu répandue. Les bases de données relationnelles, conçues pour stocker des informations très structurées, sont mieux adaptées aux transactions, au commerce et à la personnalisation. En revanche, XML, avec sa nature arborescente orientée objet, convient bien aux documents et aux contenus réutilisables. Pour les données binaires ?” en particulier le multimédia ?”, il est plus logique d’utiliser un système de fichiers.Cependant, selon le type d’application, on pourra stocker du XML ou des données binaires dans une base de données relationnelles, où l’accès aux informations se révèle plus rapide que dans un système de fichiers. Les données sont stockées sous la forme d’un gros objet binaire (Blob, pour Binary Large Object), ou bien, dans le cas de XML, découpées en éléments unitaires “mappés” dans un modèle relationnel (shredding).D’après le Meta Group, la bataille autour de la structure des bases de données a été gagnée par les bases relationnelles. De leur côté, les puristes du XML soulignent qu’il est possible de stocker toute information dans du XML par encodage. “En fait, une même représentation ne conviendra jamais à tout type de données, souligne Mark Hale. Nous cherchons plutôt à gérer du contenu situé dans plusieurs systèmes, avec une vue unique et des métadonnées cohérentes au travers de l’ensemble.” Un rôle assuré chez Interwoven par l’entrepôt XML, en plus du stockage des données au format XML.Dans la réalité, les entreprises stockent souvent leurs données XML dans des systèmes de fichiers qui n’ont pas été prévus pour gérer un grand nombre de minuscules fichiers en permanence ouverts et fermés. “Certains clients ont mille milliards de composants XML d’une taille moyenne de 100 octets”, note Lubor Ptacek, directeur du marketing produits chez Documentum. La société propose un entrepôt de données universel pour tout type de données. “Nous combinons les avantages d’un système de fichiers et d’une base objets au sein d’un entrepôt unique, et conservons chaque type de document dans son format natif, avec les métadonnées associées”, explique Lubor Ptacek. Vignette, en revanche, laisse les données là où elles sont physiquement, dans des systèmes hétérogènes, et les fédère au travers d’un entrepôt virtuel. “Les informations structurées doivent vivre au sein d’applications d’entreprise ?” par exemple, SAP”, affirme Leif Pedersen, vice-président en charge du marketing produits. Une solution qui s’adapte mieux aux environnements complexes.

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Annabelle Bouard