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Steam n’a pas mon estime

Les éditeurs de jeux vidéo savent très bien jouer avec nos nerfs. D’abord, ils attisent notre curiosité à grands renforts de bandes-annonces (trailers), puis fixent une…

Les éditeurs de jeux vidéo savent très bien jouer avec nos nerfs. D’abord, ils attisent notre curiosité à grands renforts de bandes-annonces (trailers), puis fixent une date de sortie à laquelle on s’accroche comme une moule à son rocher. Lorsque le jour J arrive, on se rue dessus. Arrivé à la maison, on s’empresse de démarrer l’installation. Mais il faut encore attendre… Et pas qu’un peu ! C’est ce qui m’est arrivé avec le jeu Call of Duty : Modern Warfare 2. Le jeu comprend deux DVD. Il pèse un peu plus de 18 Go et a nécessité plus de 1 h 30 pour s’installer ! Mais, pire, il fait, comme de nombreux autres titres aujourd’hui, appel au système Steam. Il s’agit d’une plate-forme qui permet non seulement d’acheter des jeux mais aussi de contrôler leur utilisation, de trouver des serveurs (pour les jeux en réseau)… Et, pour une raison qui m’échappe encore, après avoir activé un compte Steam sans lequel il est impossible de jouer, il m’a fallu patienter encore… 2 h 40 pour pouvoir lancer le jeu, une fenêtre Steam m’indiquant une mise à jour en cours (sans plus de détails) et le lancement du jeu à l’issue de ce compte à rebours. C’est frustrant, agaçant, horripilant. Moi qui voulais simplement jouer… Sans compter le fait qu’il me sera impossible de le revendre d’occasion : avec Steam, le jeu (et son numéro de série) est associé à un compte dont on ne peut le détacher. Bref, tout comme pour la musique en ligne, les éditeurs de jeux nous privent de notre liberté de consommer comme bon nous semble les biens que nous avons acquis. Il en faudra beaucoup pour que Steam remonte dans mon estime.

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Fabrice Brochain