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Starlink : le service d’accès à Internet  par satellite d’Elon Musk bientôt disponible en France

La constellation géante de satellites commencera à fournir un accès à Internet dans notre pays au cours du deuxième semestre 2021. L’implantation d’une station au sol en Normandie fait polémique.

Il est désormais possible de pré-commander son matériel de réception Starlink depuis le site officiel en France moyennant 99 dollars, soit 82 euros. La mise en service dans notre pays est attendue au deuxième semestre 2021. Mais son accès sera limité en nombre d’utilisateurs dans un premier temps comme on peut le voir dans la capture d’écran ci-dessous :

Il est possible de précommander depuis la France.
Il est possible de précommander depuis la France.

Une constellation géante, une contestation locale

La constellation de satellites d’Elon Musk fait aussi polémique. Le maire du village de Saint-Senier-de-Beuvron a appris que la société Space X voulait y implanter une station au sol avec cinq radômes.
Il a fait part de son mécontentement dans les médias. Le territoire est situé dans la baie du Mont-Saint-Michel et dans une zone classée Natura 2000. Il craint des impacts négatifs pour l’écosystème et les terres agricoles.

Une station au sol est destinée à servir de relai aux satellites. Elle est composée d’antennes paraboliques permettant d’envoyer et recevoir des signaux radio vers des satellites. Il en existe déjà plusieurs en France comme le site de Bercenay qui appartient à Orange ou le téléport d’Eutelsat à Rambouillet.

Starlink avait obtenu à l’été 2020 auprès de l’Arcep l’autorisation d’émettre depuis trois autres stations au sol en France : à Gravelines, dans le Nord, à Villenave d’Ornon, près de Bordeaux, et Belin-Béliet également en Gironde. La décision concernant Saint-Senier-de-Beuvron est plus récente  : elle date du mois de décembre dernier.

Toutefois, Elon Musk compte à l’avenir s’appuyer sur des liaisons laser entre ses satellites pour réduire le nombre de stations au sol. Il faudra pour cela qu’il obtienne le feu vert de la FCC, afin de baisser l’orbite des prochains satellites qui seront lancés. Amazon y est formellement opposé car il craint des interférences pour ses propres satellites à l’avenir.

Sources : France 3, Arcep, Starlink

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Amélie CHARNAY