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Splinter Cell : Conviction

Après quatre ans d’absence, Sam Fisher revient pour un nouvel épisode où l’action prend le pas sur l’infiltration, ce qui ne plaira pas à tous ! Mais de bonnes idées, et un rythme soutenu, séduisent.

Trouver un endroit sombre, observer la ronde des gardes tapis dans l’ombre, attendre que l’un d’eux s’éloigne puis l’éliminer sans donner l’alarme… Ceux qui ont déjà plongé dans un épisode de Splinter Cell savent que l’observation et la réflexion sont les clés du succès.Dans ce nouvel opus, Sam Fisher revient pour se venger de son ancien employeur, l’entité secrète Echelon 3. Un état d’esprit qui a une incidence directe sur le jeu : oubliée l’infiltration pure et dure (il n’y a guère qu’une seule séquence qui mène à l’échec de la mission en cas d’alerte) et place à l’action. Un carnage sinon rien en somme…Cette nouvelle orientation et ce changement de rythme annoncé apportent leur lot de nouveautés. D’abord le “ marquer-exécuter ”. Après avoir neutralisé une cible au corps à corps, et uniquement à cette condition, on aura désormais la possibilité de “ marquer ” deux ou trois adversaires (tout dépend de l’arme du moment) pour les descendre instantanément. Vite fait, bien fait. Ensuite, la “ dernière position connue ” pour faire diversion. Concrètement, cette dernière position de Sam identifiée par l’ennemi se matérialise sous la forme d’une silhouette fixe dans le décor, qui fait immanquablement office de cible. Si l’on s’en éloigne, il devient plus facile de prendre l’ennemi à revers. Enfin, plus besoin de fouiller dans les options du jeu pour se rappeler quoi faire. Les objectifs et les conseils s’incrustent dans le décor de façon atypique. Plutôt pratique et finalement assez esthétique.Pour autant, certains codes ne changent pas. Il faut toujours neutraliser les lumières, en visant juste, pour se faire le plus discret possible et rester dans l’ombre quand c’est possible. On notera que le témoin lumineux de la combinaison de Sam disparaît, c’est désormais le décor en entier qui passe en noir et blanc dès que l’on se met à l’abri, dans un coin obscur.

De nombreux modes de jeu

Fisher a toujours à sa disposition son lot de gadgets (grenades IEM, flash ou à fragmentation, mines télécommandées, caméra-glu et autres lunettes de vision thermique), mais dont on pourra aisément se passer, à l’exception de la caméra thermique indispensable pour se frayer un passage au sein de rayons laser. Petite déception aussi sur la trame, le scénario manquant un peu de clarté, et sur l’intelligence artificielle qui laisse quelquefois à désirer.Fort heureusement, Ubisoft n’a pas lésiné sur les modes de jeu. Outre la campagne solo, qui aurait pu être plus longue, le mode Hunter est conçu pour ceux qui se lamentent sur le peu d’infiltration de la campagne solo. Les modes multijoueurs valent le détour, et donnent notamment la possibilité de jouer à deux sur un écran partagé. Un épisode plus rythmé, plus diversifié, mais qui a sans doute aussi un peu moins de personnalitéL’avis de la rédaction
On aime
Le rythme soutenu, les nombreux modes de jeu, les nouveautés telles que la “ dernière position connue ”, le“ marquer-exécuter ” et les objectifs dans le décor.
On n’aime pas
L’infiltration moins présente, le scénario moins bien soutenu.
Mention très bien
A partir de 18 ans

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Hervé Cabibbo