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Soldat du futur : la France veut des Iron Man, pas des Spiderman

Favorable aux augmentations « non invasives » de nos soldats, le ministère des armées privilégie l’électronique à la biologie. Et veut des augmentations qui soient réversibles.

Le soldat augmenté n’est pas un fantasme : outre les adjuvants chimiques que prenaient les soldats pendant la Seconde Guerre mondiale ou celle du Vietnam, des tests d’amélioration biologique auraient été menés notamment en Chine pour améliorer la vision de ses soldats – opérations de la rétine, etc.

À la suite de la publication d’un rapport du comité d’éthique pour la Défense, la ministre des armées Florence Parly a statué de la position de la France au sujet de l’amélioration des soldats. Qu’elle résume elle-même ainsi : « Oui à l’armure d’Iron Man et non à l’augmentation et à la mutation génétique de Spiderman ».

Point de puces sous-cutanées ou d’injections de produits dopants : les cyborgs n’ont, pour l’heure, pas leur place dans l’armée française. Si « tout le monde n’a pas les mêmes scrupules (que nous) et que nous devons nous préparer à un futur » où les soldats puissent être augmentés biologiquement, la France veut en priorité des modifications de l’équipement des soldats ou des augmentations « réversibles ».

Le comité a fixé des limites éthique : pas d’améliorations eugéniques et/ou génétiques, pas d’influence sur le discernement du soldat ou sur sa maîtrise de l’emploi de la force, etc. On ne touche pas à l’esprit des soldats et on respecte l’intégrité de leur corps. Il faut que les améliorations soient réversibles afin de permettre le retour à la vie civile.

Sources : Opex360, Capital, Futura Sciences
Lire aussi : Revue de la Défense Nationale « Le soldat augmenté – les besoins et les perspectives de l’augmentation des capacités du combattant » (2017)

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