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ServerLock verrouille les systèmes Windows NT et 2000

Le logiciel ServerLock protège les ordinateurs tournant sous Windows NT ou 2000. Il empêche toute modification du système, des fichiers ou des données par les utilisateurs, quels que soient leurs privilèges.

En prévenant toute modification intempestive du système ?” que ce soit par des pirates informatiques, des utilisateurs ou par l’administrateur lui-même ?”, ServerLock, de WatchGuard, garantit la sécurité d’un ordinateur Windows NT ou 2000. En mode normal, le système est figé et aucune modification ne peut être effectuée.

Configuration simplifiée par interface graphique

Il est impossible, même pour l’administrateur, de détruire, de modifier les fichiers protégés ou de changer la configuration matérielle. Il faut, pour y parvenir, passer par le mode d’administration, qui permet d’ouvrir les autorisations. Dans ce mode, la configuration de la protection s’effectue très facilement via une interface graphique.Les protections sont divisées en quatre groupes, qui peuvent être activés indépendamment. Le premier s’adresse à la base de registres, le deuxième aux comptes utilisateurs, le troisième aux fichiers systèmes. Ces groupes sont prédéfinis. Le dernier groupe autorise l’administrateur à édicter ses propres règles. Il peut interdire toute modification sur les répertoires, les fichiers, et sur les clés de la base de registres. La syntaxe qui permet de définir ces règles est simple puisque, pour protéger un fichier, il suffit d’indiquer son nom et son chemin dans un petit éditeur de texte.Le niveau de sécurité peut être très fin, puisque ServerLock accepte jusqu’à cinq mille règles. Ces règles sur mesure ne peuvent pas être activées séparément, le système fonctionne en tout ou rien.Pour effectuer l’installation, l’utilisateur doit saisir une clé qui est fournie dans le package. Lorsque l’opération est terminée, le système est sécurisé. En revanche, pour modifier le niveau de sécurité, c’est-à-dire pour ouvrir l’interface graphique, il est nécessaire de saisir une seconde clé d’activation, qu’il faut aller récupérer sur le site de l’éditeur. Cette clé est différente à chaque installation, ce qui risque de poser quelques problèmes lors d’une éventuelle réinstallation.L’accès à la console s’effectue par un mot de passe fort. En effet, celui-ci doit obligatoirement avoir une longueur comprise entre 7 et 14 caractères. Pour bénéficier d’un niveau de sécurité plus élevé, il est également possible d’utiliser le SecurID passcode, de RSA.Une fois installé, ServerLock signale sa présence par un petit cadenas situé dans la barre des tâches. Il prend une couleur verte lorsque le système est sécurisé, orange en mode Administration, et rouge lorsqu’une protection a été enlevée.

Une protection contre les pirates et… les néophytes

ServerLock sera utile sur un serveur Web, en empêchant que des pirates informatiques ne puissent en modifier le contenu. Il trouvera aussi sa place dans les applications de commerce électronique ou pour éviter que le système ne soit abîmé par des utilisateurs néophytes. Le logiciel fonctionne sous les versions Server et Workstation ou Professional de Windows NT et 2000, à condition que le système de fichiers NTFS soit utilisé. Signalons, enfin, que ServerLock est sensible à la configuration matérielle des ordinateurs. Sur un système équipé d’un contrôleur Raid HTP 370, il n’a pas reconnu les disques et a, par conséquent, refusé de s’installer. Ce qui est dommage pour un produit principalement conçu pour protéger des serveurs. Son prix est d’environ 10 000 F ht (1 524,49 ?).

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Alain Coupel