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Sachez reconnaître les connecteurs

Moins de câbles, moins de connecteurs : pour l’utilisateur, tout devient plus facile à comprendre et à exploiter.

S/PDIF, l’oreille numérique

Ce qu’on appelle S/PDIF (pour Sony/Philips Digital InterFace) n’est pas à proprement parler un type de prise. Il s’agit d’un format d’échange mis au point par les fabricants Sony et Philips pour transporter le son
sous forme numérique. Ce type de prise se retrouve ainsi sur les lecteurs CD, DVD, les baladeurs MiniDisc, les chaînes hi-fi, et de plus en plus sur les cartes audio des micros. Les prises et câbles S/PDIF existent sous deux formes qu’il n’est pas
rare de voir cohabiter, notamment sur les PC : un câble coaxial terminé par une fiche RCA ou une fibre optique équipée d’un connecteur TosLink.

SUB-D15, la ‘ prise VGA ‘

Vous n’avez jamais entendu ce nom de prise ? Rien d’étonnant : la confusion entre le connecteur et le signal qu’il délivre vaut à la prise SUB-D15 d’être beaucoup plus connue sous le nom de prise VGA. Habituellement de couleur
bleue, elle équipe les écrans informatiques et est vouée à disparaître au profit du connecteur DVI. En effet, bien que l’image d’un écran LCD soit de nature numérique (un pixel physique correspond à un pixel de l’image), le signal VGA est de
nature… analogique.Depuis l’avènement de la photo et de la vidéo sur les téléphones mobiles, il est amusant de voir que la mention VGA figure sur ces appareils : revenant à la définition initiale de ce standard d’affichage, elle indique que les
images obtenues sont de 640 x 480 pixels.

DVI, l’image numérique (et même analogique)

L’apparition de la prise DVI (Digital Visual Interface) correspond à un souci d’exploiter au maximum les qualités numériques des écrans LCD et des vidéoprojecteurs. Contrairement au signal VGA qui véhicule les
images sous forme analogique, le transfert par la prise DVI se fait de manière numérique pour une meilleure qualité d’affichage. Mais le son n’est pas pris en charge : il faut alors passer par une prise S/PDIF ou, au pire, par des prises RCA
analogiques.Nombre de micros, téléviseurs et platines vidéo sont désormais pourvus d’une prise DVI. Celle-ci existe sous deux variantes : la DVI-D, qui ne transporte qu’un flux numérique, et la DVI-I qui peut en plus véhiculer un flux
analogique. Pour reconnaître cette dernière, il faut repérer sur la prise l’emplacement de la broche plate. Si elle est encadrée de quatre broches carrées, c’est une prise DVI-I. Sur un micro équipé d’une telle prise, vous pouvez quand même brancher
un écran VGA grâce à un adaptateur.

HDMI, le tout-numérique facile

Comme la prise Péritel dont il est présenté comme l’équivalent numérique, le connecteur HDMI délivre à la fois l’image et le son. En plus de la stéréo, il gère le son multicanal, jusqu’au 7.1. La simplification des câbles que permet le
HDMI lui assure aujourd’hui un bel avenir avec l’arrivée annoncée de la télévision haute définition. Ce connecteur est appelé à équiper tous nos appareils vidéo numériques : lecteurs de DVD, magnétoscopes, vidéoprojecteurs, téléviseurs…
En plus de cela, le connecteur est discret : à peine plus gros quune prise USB.Moyennant un adaptateur, les prises HDMI et DVI sont également compatibles. Mais si vous branchez une sortie HDMI sur une entrée DVI, vous perdez bien entendu le son.

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Olivier Lapirot