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RTX 3050 et RTX 3050 Ti : Nvidia lance ses nouvelles GeForce mobiles milieu de gamme

Les plus petites représentantes de la famille RTX 30 visent des TDP allant de 35W à 80W, bien inférieurs à ceux des RTX 3060 et 3070. De quoi offrir de bonnes compétences 3D dans des designs de PC portables très fins.

Dans les composants électroniques, la puissance absolue coûte cher et consomme beaucoup d’énergie. Pour les gamers et autres créatifs qui ne veulent pas mettre 3000 € dans leur machine et éviter que celle-ci ne serve de barbecue, Nvidia décline sa génération de puces RTX 30 (génération Ampère) en deux nouvelles puces : les RTX 3050 et 3050 Ti.

Toujours gravées en 8 nm par Samsung, ces puces milieu de gamme (en bas, il y a les MX) visent particulièrement les PC équipés des nouvelles puces Tiger Lake H lancées ce jour par Intel. Donc des designs de PC portables confortables (plutôt à partir de 15 pouces) et performants. Mais pas forcément hors de prix… ni épais comme des dictionnaires.

Intégrant respectivement 2560 et 2048 cœurs CUDA, les GeForce RTX 3050Ti et RTX 3050 sont les petites sœurs de la famille RTX 30. Le bus mémoire est limité à 128 bits (contre 256 chez la RTX 3070 et 192 pour la RTX 3060) et la mémoire maximale bridée à 4 Go de VRAM. Cette plus grande modestie en matière de performances permet d’obtenir des TDP bien inférieurs aux grandes sœurs. Alors que la RTX 3060 est paramétrable (par les constructeurs) de 60 à 115W, les RTX 3050Ti et RTX 3050 offrent des plages plus sages – de 35W à 80W. De quoi facilité l’intégration dans des designs fins. Mais aussi – éventuellement – perdre les consommateurs. Espérons que Nvidia maintienne sa poigne sur les constructeurs en les obligeant à annoncer les TDP sur les fiches techniques. Car, et c’est bien logique, plus le TDP est haut, plus la puce développe de puissance…

Si les performances sont, bien logiquement, en deçà des fleurons, l’architecture Ampère de la fournée « 3050 » promet des gains très significatifs en matière, notamment dans les jeux où le ray-tracing est activé. 

Déception cependant : Nvidia n’a pas daigné communiquer des résultats comparatifs en rasterization simple (c’est-à-dire sans ray-tracing) avec ses générations précédentes pour qu’on puisse se faire une idée du gain de performances face aux différentes versions (Super, Ti) des GTX 1650 et GTX 1660 (il n’y a pas eu de RTX 2050).  Dans les (rares) exemples communiqués par l’entreprise, tous les titres envoient plus de 60 fps par seconde en qualité d’image moyenne en faisant usage du DLSS. Mais comme AMD n’a pas encore lancé son concurrent le FSR (FidelityFX Super Resolution), il est difficile de comparer à périmètre constant. Une chose est sûre cependant : en 1080p moyen avec le DLSS activé, la RTX3050Ti enverrait plus de 95 i/s, ce qui laisse présager une excellente carte pour les amateurs de FPS nerveux.

Les PC portables intégrant les premières RTX 3050 Ti et RTX 3050 devraient être disponibles dès maintenant dans une partie des machines annoncées avec les puces Intel Tiger Lake H. Les premiers prix de ces machines « 3050 » seraient aux alentours de 800 euros.

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