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RSA Security autorisé à vendre Bsafe en France

Son outil de développement cryptographique phare bénéficie d’une structure commerciale dédiée.

Le DCSSI (Direction centrale de la sécurité des systèmes d’information) vient d’autoriser la commercialisation de Bsafe dans l’Hexagone. RSA Security, son éditeur, tire de cet outil environ un quart de ses revenus, et se targue de disposer de l’outil de développement cryptographique le plus vendu au monde – plus de neuf cents licenciés. Pour encadrer ses ventes sur l’Europe du Sud, la filiale française met en place une structure commerciale dédiée.

Sept versions de bibliothèques

a croissance hors de ses frontières est d’autant plus importante pour RSA Security, qu’il a perdu la manne du brevet détenu aux Etats-Unis sur son algorithme fétiche RSA. Outre le prix de licence, de l’ordre de 25 000 dollars, il entend surtout se rattraper sur les royalties : un pourcentage de 1 à 2 % est, en effet, prélevé sur chaque application commerciale développée avec Bsafe.Outre les entreprises, RSA Security cible les constructeurs et les fournisseurs de services. Disponible en C ou en Java, les bibliothèques incluses dans Bsafe se déclinent en sept versions. Selon qu’il s’agisse d’une programmation des protocoles de sécurité (SSL, S/Mime, etc. ) au niveau des couches basses, ou au sein d’une infrastructure à clés publiques (ICP). Bsafe complète le champ d’application de Keon, la plate-forme ICP de RSA. Parmi ses concurrents, figureraient, les outils issus du domaine public, tels que OpenSSL. Mais RSA rappelle l’expertise qu’il a acquise en matière d’optimisation d’algorithmes de signature et de chiffrement. “Nous savons exactement comment lalgorithme génère la clé, ” souligne Xavier Lecoq-Bernard, ingénieur avant-ventes.

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Samuel Cadogan