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Reine : le nouveau vélo électrique français veut être le tube de l’été

Reine est un nouveau venu dans le monde du VAE, mais son vélo a de quoi surprendre. Joli, puissant et connecté, il pourrait être la surprise de cet été. 

Et encore un petit nouveau dans le monde du vélo électrique français ! Les Moustache, O2Feel et autres Vélo Mad vont devoir faire un peu de place à « Reine », dernier venu dans un secteur en pleine ébullition. L’ambition de cette jeune entreprise nantaise est de proposer un nouveau vélo qui fasse à la fois la part belle au design et aux nouvelles technologies. Son fondateur, Stéphane Grégoire, passionné de cyclisme sur route et ancien des télécoms veut justement produire un cycle qui soit à la frontière de ces deux univers. 

De cette volonté sont nés deux vélos, ou plutôt un seul avec un cadre renversé. En effet le « Cadre haut » et le « Cadre bas », les deux premiers modèles de Reine sont en réalité un seul et même vélo dont le tube diagonal a été inversé pour privilégier, au choix, un enjambement bas ou un cadre droit. Pour le reste, les lignes néo-rétro de ce nouveau VAE sont très simples, sa batterie joliment intégrée tout comme son moteur central qui disparaît derrière le pédalier. 

Malice de design et équipement haut de gamme

Venons en à la partie technique justement. L’équipement du Reine est plutôt intéressant avec une transmission automatique Enviolo, des freins à disques hydrauliques, mais aussi un moteur Bafang de 80 Nm de couple et une batterie 14 Ah autorisant jusqu’à 120 km d’autonomie. Chose particulièrement rare pour un nouveau venu dans l’industrie, l’entreprise nantaise a pu élaborer sa propre cartographie moteur et modifier certains aspects du contrôleur avant de les faire produire par l’accessoiriste chinois. Comment ? En s’associant avec Arcade Cycles, une usine de fabrication vendéenne mieux implantée. C’est l’autre particularité des vélos « Reine », ils sont élaborés et assemblés en France, à La Roche-sur-Yon. 

Connecté… ou pas

En dehors des deux types de cadres, l’utilisateur peut également opter entre un vélo connecté ou non. Cette connectivité apporte plusieurs fonctionnalités au cycle parmi lesquelles la localisation (puce GPS et carte SIM sont cachées dans le cadre), l’importation des données de navigation sur une application et la possibilité de couper l’assistance électrique pour compliquer le vol du vélo. 

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Après plus de deux ans de développement, le vélo Reine ouvre aujourd’hui sa phase de commercialisation. Les vélos peuvent être réservés sur le site du fabricant. Deux niveaux de prix coexistent, une version non connectée à 2990 euros et une autre connectée à 3490 euros. La production des cycles devrait démarrer en juin pour une première série de livraisons dès le mois de juillet. Dernier détail : les vélos Reine sont uniquement vendus sur Internet.

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Dimitri Charitsis