Passer au contenu

Que des avantages… ou presque

Si le PC perd la manche de la simplicité et demande plus d’investissement, il le rend au centuple.

Une étude GfK-Médiamétrie du troisième trimestre 2008 montre que 63 % des foyers français sont équipés d’un ordinateur et que 55 % sont connectés à Internet. Autant de plates-formes de jeu en puissance ! Mis à part quelques inconvénients en termes d’accessibilité et de simplicité, jouer sur PC ne nécessite pas de compétences en informatique. Et en cas de problème, vous pouvez compter sur des forums spécialisés comme le nôtre, celui de 01net. ou encore le site www.hardware.fr.

Côté ergonomie, si vous persistez à tapoter sur le clavier allongé sur un divan, vous donnerez des arguments aux inconditionnels de la console ! Mieux vaut vous aménager un espace confortable avec bonne chaise à dossier, clavier et souris posés bien à plat, sans oublier le kit d’enceintes avec caisson de basses. C’est très bien pour l’immersion totale, bien que peu convivial : impossible de se réunir à quatre devant l’écran 20 pouces comme autour d’une Wii. En revanche, grâce à l’ADSL, vous pourrez évoluer avec vos amis aux quatre coins du monde dans le même univers virtuel ou partir ensemble à l’assaut d’une position dans un jeu d’action.

Sur le plan des connaissances techniques, si un rien de jugeote suffit avec la console, avant d’acheter un jeu sur PC, il faut en priorité en vérifier la compatibilité. Une démarche pas toujours simple que Microsoft a pourtant essayé de rendre plus accessible avec l’indice de performance de Vista. Mais, peu explicite et boudé par les éditeurs, cet indice n’a jamais été mis en avant dans le commerce… C’est donc à vous de faire l’inventaire des composants de votre machine (vitesse du processeur, type de carte graphique, compatibilité DirectX…) pour savoir si le titre tant désiré pourra tourner correctement chez vous. Des données accessibles dans les informations système de Windows, avec l’utilitaire DXDiag (tapez dxdiag dans la fenêtre d’exécution du menu Démarrer).

Reste à installer le jeu, une étape souvent longue et gourmande (en moyenne 10 Go par titre) et à mettre à jour le pilote de sa carte graphique ainsi que le jeu vidéo lui-même. Une gymnastique qui se propage aux consoles : le logiciel interne des Xbox, PS3 ou Wii doit aussi de temps en temps être mis à jour via Internet. Comme quoi les temps changent. Les consoles deviennent de véritables petits ordinateurs avec leurs défauts à la clé.

Reste le prix des jeux vidéo. Excepté la Wii qui s’aligne sur le prix moyen d’un jeu PC (50 euros environ), les jeux des consoles de nouvelle génération sont hors de prix. A 70 euros le titre en nouveauté, il est difficile de se constituer rapidement une ludothèque digne de ce nom.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Richard Robin et Jérôme Granger