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Project I.G.I., l’infiltration m’a tuer

Un agent secret britannique qui ne boit pas de vodka martini est suspect. Pourtant, celui de Project I.G.I. était plutôt balèze en réussissant à se dépatouiller malgré une IA limite et d’une difficulté élevée.

Victime du syndrome de la réinstallation nostalgique. Tard dans la nuit. Tout le monde dort. Le CD de Project I.G.I glisse silencieusement dans ma machine de gamer de 2010. Ce jeu PC édité par Eidos et développé par Innerloop Studio est sorti en 2000. Dix ans déjà qu’il nous a mis une petit claque, là, derrière la tête.

Project I.G.I.
Project I.G.I. – Project I.G.I.

Avec ses effets graphiques à couper le souffle, son mélange de FPS et de jeu à la troisième personne avec une dose d’infiltration, une difficulté omniprésente…
On en convient, ce n’était pas la première fois qu’on était un agent secret britannique. Et puis les courbatures reviennent en mémoire. Passer pas moins de deux jours accroupi dans une guérite à se faire canarder par des Russes en colère, ça laisse des traces. Heureusement, ils étaient bêtes comme leurs pieds.

Même embellie par le souvenir, l’IA était pitoyable. Il y avait aussi ces petites actions banales qui viraient à l’enfer. Grimper à une échelle demandait une commande clavier et un changement de vue qui aboutissaient souvent à une mort atroce, criblé comme une passoire. Et les sauvegardes ! Pas une en cours de jeu ! Et la localisation des dégâts extrêmement réaliste (comme les armes, d’ailleurs) : prenez une balle dans la jambe au milieu d’une mission et c’est fini. Alors un conseil, recommencez depuis le début, parce que l’infiltration en traînant la patte et en laissant un sillon sanglant derrière soi, on a beau dire, ce n’est pas très discret…

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Aymeric Siméon