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Paris V-René Descartes inaugure la première bibliothèque universitaire à domicile

Depuis le début du mois de mai, les 35 500 chercheurs, enseignants-chercheurs, étudiants et personnels de l’université peuvent accéder à distance, depuis n’importe quel ordinateur, à des milliers de revues en ligne et à
plusieurs dizaines de bases de données.

L’université Paris V-René Descartes vient de franchir un pas important dans le développement de ‘ l’environnement numérique de travail ‘ de
ses étudiants et chercheurs. Depuis le début du mois de mai, les 35 642 personnes qui forment la communauté universitaire de Paris V bénéficient d’un accès sécurisé et distant aux ressources électroniques de l’établissement (soient
près de 3 700 revues scientifiques à comité de lecture, et quelques dizaines de bases de données auxquelles l’université est abonnée).Un espace collaboratif intégré à l’intranet de l’établissement leur permet de créer, partager et consulter toute une gamme de services. Cela va des actualités internes de l’université aux cours et corrigés diffusés en ligne, en passant
par un webmail, des forums thématiques, ou la gestion d’un emploi du temps.Pour se connecter à cette bibliothèque universitaire d’un nouveau genre, nul besoin de logiciel dédié ou de reconfigurer son poste de travail : un ordinateur doté d’une connexion à Internet suffit.Plus de problème d’accès à l’information pour un étudiant-chercheur en sciences sociales qui travaille en dehors des murs de Paris V, ou pour toutes les personnes qui exercent leur activité depuis un hôpital ou dans un laboratoire
de recherche. Seule vraie faiblesse, mais indépendante du projet : le fonds documentaire souffre du petit nombre de manuels disponibles, notamment en langue française.

Une solution au coût raisonnable

La mise en ?”uvre de ce projet de bibliothèque à domicile a été confiée au cours de l’été 2003, à IdealX. Cette société, créée en février 2000, s’est spécialisée dans le développement de solutions informatiques open
source
à destination des grands comptes et des administrations.Si l’aventure de Paris V constitue une première dans le monde universitaire en France, le PDG d’IdealX, Olivier Guilbert, explique que des contacts très avancés pour des solutions similaires ont déjà été pris avec des écoles de
commerce et d’autres établissements universitaires.L’un des principaux avantages de l’open source est ‘ qu’il s’agit d’un modèle économique viable et non lié à la propriété des sources ‘, précise Jérôme Kalfon,
directeur du Service commun de documentation (SCD) de Paris V. Ainsi en l’absence de licence d’exploitation propriétaire, le coût d’une telle solution est assez limité et ne dépasse pas 30 000 euros, auxquels il convient d’ajouter
7 000 euros par an pour une maintenance résiduelle. Un investissement, qui malgré le manque de moyens financiers, reste à la portée de la très grande majorité des établissements denseignements supérieurs.

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Philippe Crouzillacq