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Parier sans risque sur l’avenir des jeux d’argent en ligne

Si les casinos en ligne comptent parmi les plus belles réussites de l’e-commerce grand public, leur situation varie beaucoup d’un pays à l’autre, en fonction d’une…

Si les casinos en ligne comptent parmi les plus belles réussites de l’e-commerce grand public, leur situation varie beaucoup d’un pays à l’autre, en fonction d’une législation souvent opaque. Certains États, comme la Grande-Bretagne, ont assoupli leurs lois pour faciliter le passage en ligne ; d’autres États tels que l’Autriche, les ont au contraire durcies. Au niveau européen, aucune règle n’est encore en vigueur, alors que l’on compte plus de 8 millions de joueurs réguliers. Outre-Atlantique, c’est le choix de la prohibition pure et simple qui a prévalu. Mais le principe semble d’ores et déjà voué à l’échec : une récente étude(*) d’Informa Media Group estime à 7,5 millions le nombre de Nord-Américains qui jouaient régulièrement de l’argent en ligne fin 2001, passant outre l’interdiction fédérale d’utiliser les lignes téléphoniques pour parier de l’argent. Ces contrevenants accédaient à des sites hébergés à l’étranger voire opérés, comme c’est le cas en Grande-Bratagne, par des bookmakers établis.

Un phénomène inéluctable

En outre, des sites de jeux à dotation permettent de remporter des prix sans miser d’argent. Ces services vivent des recettes publicitaires et de la vente ou de la location de leur base de données marketing.Inéluctable, le phénomène des jeux d’argent en ligne devrait ainsi représenter des recettes mondiales de 14,5 milliards de dollars (soit 16,5 milliards d’euros) en 2006. Sur ce total, internet devrait compter pour 8 milliards de dollars (dont 44 % aux États-Unis), la télévision interactive (TVI) pour 6 milliards et la téléphonie mobile pour 500 millions. Des services de jeux ont même été développés pour les assistants numériques personnels. Parmi tous ces canaux de diffusion, la TVI devrait représenter le principal relais de croissance des services de jeux d’argent en ligne, notamment autour des programmations sportives. Déjà, en 2000, les PMU enregistraient 46 millions d’euros de chiffre d’affaires via le satellite. De son côté, le bouquet de chaînes britannique B Sky B (groupe News Corp), notamment opérateur du service de pronostics sportifs Sky Play, estime pouvoir générer 700 millions de livres sterling (1,13 milliard d’euros) de recettes de jeux en ligne via la TVi en 2005 !(*) ” Electronic Gambling “, Informa Media Group, janvier 2002, 1130 euros par A. Thomas, C. Groner et S. O’Brien ( [email protected])

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BM