Passer au contenu

Orange MIB à la conquête du GPRS d’entreprise dès octobre 2001

Orange Mobile Internet for Business adapte et achemine les applications d’entreprise vers les terminaux (WAP, PDA, PC) des utilisateurs itinérants. Beaucoup de services possibles, mais gare au ticket d’entrée !

Assimilée à une ” start-up interne ” à Orange lors de sa création en février 2000, MIB (Mobile Internet for Business), qui est issue du partenariat entre Orange et Equant, n’a rien perdu de l’esprit d’initiative des jeunes pousses. Produit phare, son offre Portail Mobile Entreprise, héberge les données d’entreprises via internet (en HTTP sécurisé) ou via un réseau data fixe (Transpac, Equant), et étend aux terminaux mobiles applications bureautiques (agenda partagé et synchronisé, boîte mail Lotus et Exchange), applications métiers (liste de prix, feuille de temps, reporting de vente, qualification de fichier), et ASP spécifiques via le réseau mobile Orange (forfait de base : 1000 euros, plus un abonnement mensuel de 8 euros par usager).

UMTS commercialisé premier trimestre 2003

Considérant que le réseau mobile n’autorisera jamais des débits comparables au réseau fixe (56 kbits pour un modem filaire) ou à l’ADSL (jusqu’à 2 Mbits), le directeur général de MIB, Yves Tyrode, privilégie “une réflexion sur les usages, au détriment de la technologie”.Pas de révolution en perspective donc pour les six cents entreprises clientes du Portail Mobile Entreprise qui se verront proposer le standard GPRS (General Packet Radio Service) dès octobre prochain : “A débit constant, nous allons charger un double trafic voix-données, en densifiant les cellules dans les quartiers de La Défense et de la Bourse afin d’éviter la saturation du réseau.”Seul avantage revendiqué du GPRS,“le déploiement via l’infrastructure réseau GSM “, le temps de digérer la facture de l’UMTS, “de l’ordre de 40 milliards de francs” pour Orange. En attendant, le lancement de la 3G “pour le premier trimestre 2003”, l’objectif intermédiaire est posé, “atteindre 2000 clients d’ici la mi-2002 “, poursuit Yves Tyrode.

Un ticket d’entrée bon marché, mais des services payants

Clients séduits à condition d’avoir le portefeuille bien accroché… Ainsi, avec le forfait de base, l’utilisateur nomade obtiendra seulement un duplicata de sa boîte mail fixe !La mémorisation sur poste fixe d’une tâche effectuée à distance (exemple le tri ou la suppression d’un e-mail depuis un terminal WAP) ou encore la conversion des documents intranet aux format des terminaux mobiles sont des services supplémentaires, facturés en fonction de la complexité des systèmes de sécurisation de l’entreprise, du nombre d’utilisateurs et du nombre de pages téléchargeables.Une facture qui atteint une somme moyenne de ” plusieurs dizaines de milliers d’euros pour les grands comptes “, concède Yves Tyrode.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Geoffrey Marain Joris