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Oracle se met en grille pour 10g

L’éditeur a présenté la réorganisation de ses gammes. Elles sont centrées sur l’architecture de grilles d’Oracle 10g.

2004 n’aura pas été que l’année de l’OPA, mais aussi celle du grand ménage. À l’occasion d’Oracle OpenWorld, qui s’est tenu la semaine dernière à San Francisco, l’éditeur américain a présenté une gamme
entièrement réorganisée. ‘ Tous nos logiciels profitent des avantages de
l’architecture de grilles d’Oracle10g ‘, explique Timothy Payne, directeur marketing technologies d’Oracle.Il en est ainsi de la nouvelle gestion de contenu Oracle Files 10g (nom de code Tsunami) : ‘ Stocker des données non structurées dans un référentiel unique permet non seulement de les indexer, mais aussi de
bénéficier d’un
workflow de suivi des versions et, surtout, d’atteindre des limites de stockage de 7 To ‘, explique Rob Koplowitz, directeur marketing produit. Celui-ci ne précise cependant pas
les temps d’accès aux données enfouies dans les blobs
(Binary large Objects) de 10g.Même démarche avec Oracle Collaboration Suite, la suite de travail de groupe d’Oracle. Prévue pour mi-2005, celle-ci bénéficie d’Oracle Files 10g, et propose un serveur et un client de messagerie unifié qui rassemble les
e-mails, les fax et autres messages téléphoniques, enfouis dans la base. La suite comporte aussi un calendrier, un module de conférences sur le web et une messagerie instantanée. Pour ces fonctions, les utilisateurs sont regroupés selon leurs
compétences de façon à créer des communautés d’expertise, comme le proposait déjà Notes il y a quatre ans.10g constitue aussi le soubassement d’Oracle Business Intelligence 10g, la nouvelle suite d’outils décisionnels fondée sur un moteur
Olap superposé au noyau SQL d’Oracle10g. Oracle Discoverer constitue l’outil de requête et d’analyse, mais Oracle fournit également Oracle Spreadsheet Add-in, un
connecteur pour accéder depuis Excel au moteur Olap. L’ETL Oracle Warehouse Builder extrait les données des bases tierces.

Une base mieux sécurisée et administrable

Au c?”ur de cette stratégie, la version 2 d’Oracle10g, prévue pour mi-2005, bénéficie de substantielles améliorations. Elle dispose d’un dispositif automatique de gestion d’espaces de stockage et de
virtualisation, supprimant, d’après Oracle, le recours à des logiciels spécialisés. De nouveaux mécanismes de sécurité apparaissent afin de permettre le basculement, en quelques secondes, d’un serveur vers un autre en cas de
panne.10g version 2 implémente aussi XML Query, le langage de requête XML, qui devrait être validé par le W3C d’ici à la fin 2005. En outre, le nouveau mécanisme de requête permet de mixer requêtes XML Query et SQL.Côté EAI, Oracle, avec Oracle Business Integration, se dote d’une gamme d’intégration d’applications digne de ce nom. Autrefois limitée à un seul EAI équipé d’un moteur central, l’offre d’Oracle
dispose maintenant d’un
ESB
(Enterprise Service Bus) capable d’orchestrer des processus métier au format
BPEL, et de faire circuler des données entre applications en utilisant les standards RosettaNet, Edifact ou Swift.La gamme de data hubs, ces entrepôts de données mis à jour en temps réel, devrait s’étendre courant 2005 avec des modèles spécifiques fournisseurs et applications. ‘ Les hubs ont pour finalité de conserver un
existant qui fonctionne bien, tout en centralisant des données nettoyées, transformées en un seul et même format, partagé par toute l’entreprise ‘,
a précisé Larry Ellison.L’acquisition de PeopleSoft n’a pas donné lieu à beaucoup de commentaires. Seule Safra Catz, responsable de l’OPA, a précisé que les équipes de développement
de J.D. Edwards et de PeopleSoft seraient conservées, le temps qu’Oracle s’approprie la technologie de ces deux éditeurs.

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Olivier Bibard