Passer au contenu

Operateurs : objectif, redresser le revenu par abonné

Les opportunités Lyrique, Julien Billaut, le patron du développement de France Télécom mobiles, à propos du Wap : ‘Avec cette technologie, nous commençons à réinventer notre…

Les opportunités

Lyrique, Julien Billaut, le patron du développement de France Télécom mobiles, à propos du Wap : ‘Avec cette technologie, nous commençons à réinventer notre métier !’ Jusqu’ici, en effet, les opérateurs n’avaient qu’une prestation à proposer et à facturer : les communications. Mais, aujourd’hui, les revenus que ces communications génèrent ne suffisent plus, à eux seuls, à amortir les investissements dans les réseaux et les coûts d’acquisitions de nouveaux abonnés (estimés en moyenne à plus de 300 dollars par individu). Depuis 1997, le revenu moyen par abonné est en chute libre. Pour France Télécom, comme pour Bouygues Télécom et SFR, le Wap représente l’occasion d’inverser cette tendance. L’évolution a débuté bien avant le Wap, avec les petits messages écrits à la norme SMS. Leur succès a dépassé toutes les projections : 60 millions de messages s’échangent sur les mobiles Itineris chaque mois ! Une enquête de France Télécom, réalisée au printemps, révèle que près de 50% des lycéens y ont recours. Devant la réussite du SMS, Bouygues Télécom a décidé de créer d’autres services plus sophistiqués, tel que le téléchargement de sonneries. Bien que facturé 5 francs l’unité, ce service compte 600 adeptes par jour ! Un chiffre largement dépassé lors de l’Euro 2000 lorsque l’opérateur a mis en ligne une sonnerie sur l’air des supporters de l’équipe de France ‘I will survive !’

Les risques

La priorité des opérateurs européens est d”éduquer le marché’ afin de familiariser les utilisateurs à l’internet mobile. Mais gare au retour de flamme : en tentant de minimiser les lacunes du Wap, ils prennent le risque de décevoir de nombreux abonnés. L’avènement du GPRS permettra, certes, de pallier les déficiences du Wap, disent-ils. Mais la couverture totale du pays par le GPRS n’est pas pour demain.Par ailleurs, la généralisation du GPRS sur le Vieux-Continent ne ferait que préparer le terrain au nippon NTT DoCoMo, dont la technologie I-Mode, concurrente du Wap, équivalente du GPRS, est un modèle dans toute l’Asie.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Stephane Barge