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Opendisc ajuste les passerelles entre CD-Audio et Internet

La start-up française vient de signer sa première licence mondiale et sort une deuxième version de sa technologie associant album et contenu Web spécifique.

Antics. C’est le nom du deuxième album du groupe new-yorkais Interpol, qui sort en Europe le 27 septembre. Le lendemain, un titre inédit et une dizaine de courts-métrages seront mis à disposition sur le site
Internet du groupe. Mais sur un espace réservé, où seuls les détenteurs du disque pourront aller en utilisant le CD. C’est la technologie d’Opendisc qui permet l’accès à ce type de contenu,
en plus de la musique gravée sur le disque.Créée en 2000, la société signe avec Interpol sa première licence mondiale. En même temps, elle lance une version améliorée de son système. Le dernier album de Mano Solo, sorti mardi 21 septembre, a été le tout premier disque
embarquant Opendisc 2.0.Pas de véritable bouleversement cependant, le principe reste le même : créer des liens entre le CD et Internet, en privilégiant les relations entre le fan et l’artiste plus que les contenus audio et vidéo. Dates de concerts,
sorties de disques, alertes sur les passages télévisés, invitations pour assister à des émissions, questions à l’artiste et réponses quelques temps plus tard dans une interview vidéo, etc. On accède à tout cela en glissant le CD dans le lecteur de
l’ordinateur. Photos ou clips sont aussi présents, mais ils constituent une sorte de bonus de base, presque attendu. Ils sont juste plus accessibles.

Vulgariser Opendisc

La nouvelle version se veut surtout plus explicite et plus visible pour l’utilisateur. Il s’agit de ne pas apparaître comme la petite subtilité accessible juste aux bidouilleurs. ‘ On a appris qu’il fallait
vraiment expliquer ce qu’est Opendisc ‘,
explique Guillaume Doret. D’autant que la session Opendisc commence par un formulaire à remplir (nom, prénom, e-mail…). La notice explicative rappelle donc que les données
personnelles sont protégées et ne vont pas finir sur une liste de marketing direct.Un logiciel de lecture audio a également été intégré dans le logiciel, épargnant ainsi des manipulations aux auditeurs. Le tout fonctionne sur Mac et PC.La société a ouvert des bureaux à Los Angeles il y a quelques mois, histoire de passer sérieusement la vitesse supérieure. Et de se mesurer à la concurrence, notamment celle de Bandlink et ses ‘ enhanced
CD ‘.
Actuellement, 80 albums Opendisc circulent dans le commerce, pour un total de 160 à 200 références si on y ajoute les singles. Selon Guillaume Doret, ‘ 20 à 30 % des gens qui achètent ces CD vont
utiliser Opendisc ‘
. Il y a un an, il avançait le même chiffre.D’autres projets sont en route, comme l’association Opendisc et DVD. Ou lintégration de la technologie pour la première fois sur un Super Audio CD (SACD), pour un duo français ‘ que beaucoup de gens
aiment ‘.

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Arnaud Devillard