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NSK Technologies peaufine les compétences objet

La société de services joue la différence en ne misant que sur les nouvelles technologies. Les cinquante recrues recherchées auront forcément un profil orienté objet.

” Notre objectif était de construire une société autour de l’objet, en abordant à la fois les deux volets que sont la démarche et la technologie “, explique Samy Karsenty, président-directeur général de NSK Technologies. Effectivement, depuis sa création en 1996, la jeune entreprise, qui entend se démarquer des sociétés de services en informatique traditionnelles, a fait de l’objet son cheval de bataille.“Nos premiers projets nous ont permis de constater que beaucoup de nos clients ne maîtrisaient pas l’architecture à mettre en place pour pouvoir profiter pleinement des avantages de langages tels que Java. Cela nous a donné l’idée de nous renforcer sur cet axe, ainsi que sur la méthodologie à adopter.”Mais, pour pouvoir proposer à ses acheteurs un tel savoir-faire, la société de services s’est très vite trouvée confrontée à la problématique des compétences à acquérir en interne. “Nous avons ciblé dès le début des candidats capables de raisonner uniquement en objet, commente le dirigeant, justifiant ainsi sa politique de recrutement. Nous en avons rencontré plusieurs qui disposaient d’un bon potentiel, mais dont la démarche était souvent inadaptée.”Ce constat motive en partie la mise en place d’une filière de formation au sein de l’entreprise, pour initier les arrivants à l’état de l’art des technologies objet. Devant des résultats jugés satisfaisants, elle a même été, par la suite, proposée aux clients de la SSII. A la fois société d’ingénierie et organisme de formation, NSK Technologies a, dès 1999, ajouté à son arc la dernière corde qui lui faisait défaut, c’est-à-dire le conseil.

Une carrière évoluant logiquement vers le conseil

Samy Karsenty insiste sur le domaine du conseil, puisque c’est vers ce dernier que les jeunes recrutés peuvent espérer évoluer. “Notre intérêt est de faire progresser nos collaborateurs, explique le président-directeur général. Certes, tout le monde n’aspire pas à faire du conseil ou de la formation. Mais ce n’est pas pour autant un problème. Nous avons toujours besoin d’experts techniques.”Par conséquent, pour faciliter cette évolution, les consultants ne restent jamais trop longtemps sur une mission, c’est-à-dire rarement plus d’un an. Car NSK Technologies ne pratique que la régie. “Je ne crois pas aux vertus des missions au forfait, explique le président-directeur général. Parce qu’il faut aussi savoir s’arrêter de temps en temps. On a autre chose à faire que de l’informatique le week-end.”Ce discours pourrait finalement sembler quelque peu démagogique s’il ne reflétait, surtout, la volonté de ne pas perdre ses troupes en cours de route. Et cela semble fonctionner plutôt bien, puisque, comme l’indique Danielle Cassir, responsable des ressources humaines de NSK Technologies, “le taux de rotation du personnel n’excède pas les 5 %.”

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Jean-Marie Portal