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NetValue: priorité à l’expansion internationale

En accélérant son internationalisation au-delà des ambitions affichées en début d’année, NetValue creuse ses pertes sur le premier semestre 2000.

” Les sociétés américaines ont poussé à la création d’un standard pour la mesure d’audience. Mais, ils y ont renoncé après s’être aperçus qu’aucun acteur n’était en mesure de couvrir suffisamment de zones géographiques “, déclare le directeur général adjoint de NetValue, Hervé Le Jouan.Et c’est peut être pour pouvoir un jour prétendre à devenir le service d’audience standard que NetValue a accéléré son développement international au-delà de ce qui avait été annoncé lors de son introduction au Nouveau Marché, en janvier dernier.Ainsi, NetValue vise désormais l’implantation dans quatorze pays, au lieu des cinq initialement prévus. Et pour cause : il a suffit d’un joint-venture avec la société financière Yu Ming, à Hong Kong, pour que Netvalue soit représentée dans cinq pays d’Asie.

La sanction du marché n’ébranle pas les dirigeants

Mais cette croissance a un coût. La start-up enregistre des pertes nettes de 10,3 millions d’euros sur le premier semestre, pour un chiffre d’affaires comptable de 1,05 million d’euros, et 2,3 millions d’euros de chiffre d’affaires signé sur la période. Quant au chiffre d’affaires sur l’année entière, il est maintenu à 6,3 millions d’euros, pour deux cents clients.Le virage stratégique de NetValue a été lourdement sanctionné par le marché. A 10,32 euros, son cours a même atteint son plus bas niveau ?” plus de deux fois moins que son cours d’introduction et dix fois moins que son record, puisqu’il était monté à 101 euros.Mais cela n’inquiète pas les dirigeants de NetValue qui continuent de viser la rentabilité en 2002. Entre-temps, ses services devraient couvrir vingt-quatre pays, grâce à la création de nouveaux joint-ventures et à la réalisation de partenariats d’exploitation de ses services avec des acteurs locaux.

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Frantz Grenier