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Net2One lance un service d’alertes SMS

En lançant Mobinews, la start-up Net2One refait parler d’elle. La société profite de ses relations avec les éditeurs pour créer un kiosque d’abonnement à des alertes SMS. Plus de vingt éditeurs sont présents au lancement de la plate-forme.

En veille depuis un an, Net2One ressort de l’ombre avec un nouveau service baptisé Mobinews. Comme pour son service de newsletter, Mobinews propose des services d’alertes SMS confectionnées par vingt-cinq éditeurs (La Tribune, Sport24, Univers BD, ActuStar…) comme, par exemple, les alertes boursières, des infos sportives, ou l’incontournable horoscope du jour. Le portail regroupant l’ensemble des services.Pour sélectionner un service SMS, l’internaute compose un numéro à 1,35 euro l’appel, plus 0,34 euro la minute. Ensuite, il est crédité d’un forfait de dix alertes qu’il recevra au gré des informations que lui enverra l’éditeur choisi.L’alerte se compose d’un court texte. Pour en savoir plus, l’abonné appelle un numéro surtaxé (à 0,34 euros la minute), où il entend les détails de cette information sur un serveur vocal. Car c’est la spécificité de Mobinews. Même si les contenus des éditeurs sont seulement écrits, la société se charge de les transformer en fichier audio grâce à un moteur text to speech avec lequel elle promet une très bonne qualité d’écoute.” Nous ne gagnerons pas sur les abonnements, seulement sur les appels téléphoniques vers les serveurs vocaux “, assure Jérémie Berrebi, président de la société. Le modèle de revenu est simple, et s’applique ” de la même manière selon tous les éditeurs “. L’éditeur concerné, Net2One et le site partenaire, chargé de la promotion du service, touchent chacun 30 %. Les 10 % restants allant à l’opérateur vocal, c’est-à-dire à l’éditeur ou à Net2One.En parallèle, Net2One va rendre payant son service de newsletters vers le mois de mars. Puis la start-up se donne quelques mois pour définir sur laquelle de ces deux activités elle misera son avenir.Depuis l’an dernier, les effectifs de la start-up sont tombés de 20 à 5 employés et la société a perdu la plupart de ses actionnaires. Seuls sont restés les fondateurs, Jérémie Berrebi et Jean Guetta, ainsi que Dassault Multimédia qui conserve 25 % du capital. La réduction de capital n’a laissé que 2 millions deuros à la société pour son développement.

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Frantz Grenier