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Microsoft, mauvais payeur ?

Imaginez la scène : un huissier débarque au siège de Microsoft avec un commandement de 457 347 euros à payer immédiatement, sinon il effectuera une saisie….

Imaginez la scène : un huissier débarque au siège de Microsoft avec un commandement de 457 347 euros à payer immédiatement, sinon il effectuera une saisie. Surréaliste ? Pourtant, cette scène a eu lieu récemment et fait suite au procès opposant Microsoft aux auteurs du logiciel 3D Character et gagné par ces derniers. Mais, comme le rappelle la chaîne Net économie, l’éditeur a fait appel et la somme versée aux plaignants au titre de dommages et intérêts après six longues années de procédure est mise sous garantie bancaire, au cas où, sait-on jamais, l’éditeur gagne la partie. Justice encore, dans un autre genre mais sur la même chaîne, la loi sur la sécurité quotidienne (LSQ), qui fut au c?”ur des débats du Forum des droits de l’Internet. Pour mémoire, cette association a été mise en place par les pouvoirs publics pour assurer un “rôle de médiateur et de juge de paix des réseaux”. La LSQ donc, qui trois mois après sa promulgation, attend toujours son décret d’application, et ce, malgré son caractère d’urgence mis en exergue par le gouvernement lors de son vote à l’Assemblée. Si elle donne lieu à débat, sur la conservation des données et le chiffrement, entre autres, elle donne aussi lieu à des plaintes diverses. Ainsi, l’association Iris porte plainte contre la France auprès de la Commission européenne “pour non-respect du droit communautaire”, et le site lsijolie.net, de son côté, lance une pétition “pour une saisine citoyenne du conseil constitutionnel à propos de la LSQ “.
À défaut d’être appliquée, cette loi aura au moins le mérite de mobiliser les citoyens et de réveiller les consciences quant à l’utilisation des données récoltées sur Internet. L’économie aussi se réveille : on apprend ainsi sur Informatique Pro que les SSII recrutent encore… des seniors. Fini le temps de la surenchère, où les SSII allaient draguer dans les cours d’écoles. Les recruteurs se félicitent d’un “retour au réel”, ce réel ou les candidats ne discutent plus leur salaire et où l’expérience prime. Décrypté : ils se félicitent dun retour à un rapport de force en leur faveur. Bon surf!

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Fabrice Frossard