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Mémoires

C’est comme ça. Presque une loi de physique qui n’aurait pas encore reçu le nom de son découvreur. A l’instar de celles dites de Moore ?”…

C’est comme ça. Presque une loi de physique qui n’aurait pas encore reçu le nom de son découvreur. A l’instar de celles dites de Moore ?” cumulative ?” ou de Murphy ?” approximative ?”, bien connues de par chez nous. Celle que l’on souhaite évoquer ici relève de cette obsession nourrie par toute organisation ?” et, a fortiori, par toute administration ?” de stocker, archiver et conserver coûte que coûte tout ce que l’humanité est capable de produire. Et cela donne aussi bien de somptueux musées que de poussiéreuses étagères, écroulées dans des caves oubliées. Pour en venir enfin au problème spécifique que l’on souhaite aborder ici, c’est que, justement, on ne sait trop ni comment, ni où, ni par qui on va pouvoir archiver tout ce que le web produit aujourd’hui. Et ce problème ?” monstrueux ! ?” inquiète profondément la Commisssion européenne au prétexte que “l’archivage de l’information numérique sera indispensable, à l’avenir, pour donner une vision complète de l’évolution et du patrimoine de l’Europe “. Et ce qui fout la trouille à tout le monde, c’est que les technologies de stockage évoluent si vite et dans des formats si hétérogènes d’une génération sur l’autre que, si l’on n’y prend pas garde, les archéologues des temps contemporains de Star Wars devront réinventer le lecteur de cassettes, les cartes perforées, la technologie SAN et bien d’autres choses encore pour se souvenir de nous. Mine de rien, cest tout un chantier, cette histoire-là. La nôtre, tout simplement.

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