Six mois après ses débuts en Grande-Bretagne, Redbus Interhouse s’installe en France. Avec un investissement de 8 millions d’euros, l’hébergeur s’est implanté à Paris-La Défense. Face à une forte concurrence, notamment celle des opérateurs d’infrastructures, tels que Colt et Matra Grolier Network, qui se lancent eux aussi dans l’hébergement, ainsi que celle des spécialistes de l’hébergement, comme FranceNet, la société s’estime capable de tirer son épingle du jeu. Pour se différencier, elle compte sur ses normes de qualité qu’elle veut supérieures à la moyenne du marché. “Nos clients ne trouveront dans nos centres que des ingénieurs qualifiés MCSE [Microsoft Certified Systems Engineer, Ndlr] et Cisco, de jour comme de nuit”, explique Kevin Neal, directeur exécutif de Redbus Interhouse.
Un ingénieur à disposition 15 minutes par jour
Simon Besteman, responsable du développement pour l’Europe, ajoute que “chaque centre dispose également de son propre ingénieur spécialisé dans le câblage”. De plus, pour exécuter les tâches de maintenance sur les serveurs, chaque client bénéficie d’un ingénieur pendant 15 minutes par jour.
Redbus mise sur la souplesse et la diversité de son offre. La majorité des opérateurs disposent en effet de terminaisons dans ses centres d’hébergement (quinze en Grande-Bretagne et six en France) et Redbus accepte de louer la plus petite unité existante, à savoir un emplacement dans une armoire de serveurs et ce, même pour une durée de un mois. Enfin, les tarifs se veulent, eux aussi, compétitifs. Ils sont de l’ordre de 2 000 F ht (305 ?) par mois pour une unité ; 3 500 F ht (534 ?) pour 4 unités ; et 10 000 F ht (1 524 ?) pour une armoire.L’offre actuelle de Redbus ne manque pas d’atouts. Avec des ingénieurs surqualifiés et disponibles pour des tâches de maintenance, le service semble proche du sur-mesure. Hélas, l’hébergeur risque d’avoir le plus grand mal à recruter du personnel aussi qualifié lorsqu’il s’agira d’ouvrir les vingt centres qu’il prévoit d’implanter en Europe d’ici à deux ans.
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