Passer au contenu

L’ESCT profile les managers de projets high-tech

La troisième année de cette école prépare à la gestion des projets de technologie de l’information et de la communication. Cette formation en alternance peut utilement compléter un DUT informatique ou scientifique.

La généralisation des projets high-tech dans les entreprises a fait naître, ces dernières années, le besoin de profils d’ingénieurs d’affaires capables de piloter ces projets dans les maîtrises d’ouvrage des entreprises utilisatrices ou chez les fournisseurs informatiques. C’est en partie afin de répondre aux demandes des entreprises partenaires (1) que l’Ecole supérieure de commerce et technologie (ESCT) de Toulon a ouvert en 1999 une spécialisation Management stratégique des TIC pour son diplôme de responsable commercial pour l’industrie et les technologies. Chaque promotion comprend une vingtaine d’élèves. “L’ESCT est la seule école de commerce à accueillir des élèves de niveau bac + 2 techniques et à les conduire en trois ans à des postes de management dans des entreprises industrielles (2)”, précise la directrice des études, Agnès Pagnon.

L’importance des stages et des projets pour l’avenir

En spécialisation, les élèves travaillent sur un projet ?” définition de la stratégie d’entreprise, cahier des charges et spécifications fonctionnelles ?” et passent les trois quarts du temps en entreprise (3). Ceux qui le souhaitent peuvent bénéficier d’un tutorat des professeurs. Pour une partie des étudiants, la formation se conclut par une embauche définitive dans l’entreprise où s’est déroulé le stage. C’est la voie suivie par Grégory Torloting, aujourd’hui chef de projet dans la société de création de sites internet Framsab. Entré avec un DUT informatique, il a “découvert, durant trois ans, la richesse du travail en groupe” et apprécié “l’importance accordée par l’école aux stages et aux projets”. Même s’il a un peu “essuyé les plâtres” avec ses congénères de la première promotion.L’ouverture internationale est un autre point fort de l’école. Dès la fin de la première année, les étudiants passent un mois dans un pays anglophone. Durant la deuxième année, ils peuvent suivre un semestre de cours dans une université étrangère. En troisième année, ceux qui n’opteront pas pour l’une des trois spécialités pourront suivre un MBA à l’université de Laval, à Québec, et obtenir ainsi un double diplôme. A l’inverse, l’ESCT accueille 10 % d’étudiants étrangers.(1) Entre autres, Michelin, Air Liquide, HP, Microsoft ou Gemplus. (2) Ce secteur offre 80 % des débouchés. (3) Un stage en entreprise d’une durée de trois à quatre mois est également obligatoire en deuxième année.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Christine Peressini