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Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…

Premier du banc d’essai, le TomTom jouit d’une ergonomie sans faille et d’une efficacité de guidage irréprochable. L’Airis remporte la palme du rapport qualité/prix.

TomTom GO 730 Traffic

On aime… l’assistant Aidez-moi


Cette fonction tend à se généraliser sur les GPS haut de gamme, mais le TomTom est le seul de notre comparatif à en être équipé. Cette icône vous dirige vers les secours les plus proches, qu’il s’agisse d’un service d’assistance ou d’une
borne d’appel d’urgence. Une fonction qui peut vous faire gagner de précieuses minutes. Un sous-menu récapitule la conduite à avoir en cas d’accident, ainsi que les premiers soins à donner aux victimes, cela vous évitera peut-être d’effectuer un
mauvais geste.

On aime… les fonctions multimédias


Ce modèle propose la lecture de fichiers MP3, l’affichage de photos, de documents texte et de PDF, la téléphonie mains libres grâce à une liaison sans fil Bluetooth et, petit bonus, le contrôle de l’iPod. Il autorise même la gestion de
listes de lecture, grâce au menu Jukebox. Il vous sera donc presque aussi utile hors de la voiture qu’au volant.

On aime… l’affichage réaliste des panneaux et voies


Cette option ressemble beaucoup au Reality View du Becker Traffic Assist 7928 : elle offre au conducteur une vue précise et réaliste des voies de circulation et des panneaux routiers. On peut ainsi anticiper les bifurcations et les
sorties d’autoroute. Ce qui n’est pas toujours évident lorsqu’on suit le trajet sur une carte en deux dimensions. Toutefois, si cette vue est très bien gérée sur autoroute, il n’en est pas de même sur les routes secondaires.

On n’aime pas… le pied de fixation ridicule


La taille minimale du pied et son système de fixation illustrent parfaitement ce qu’il faut éviter en matière d’installation de GPS amovibles. La minuscule languette censée faire le vide pour fixer la ventouse s’avère totalement
inefficace. La hauteur réduite du pied rend son installation compliquée, pour ne pas dire impossible, à l’intérieur d’un monospace.

On n’aime pas… l’écran peu lumineux


Le manque d’intensité lumineuse de l’écran rend sa lecture difficile en plein soleil. En ce qui concerne son utilisation de nuit, il faut augmenter le contraste pour ne pas être pénalisé sur le suivi du tracé.

Airis T940 France

On aime… le prix


Fort de ses 159 euros, l’Airis bat tous ses concurrents à plate couture en ce qui concerne le rapport qualité/prix. Il ne faut pas pour autant perdre de vue que sa cartographie est limitée à la France, à Andorre et à Monaco. Les modèles
équipés des cartes d’Europe affichent un tarif nettement plus élevé.

On aime… la recherche des lieux-dits


Pour un GPS à prix serré, ce modèle jouit d’une certaine érudition et recense avec précision les lieux-dits les plus inconnus. Nous avons réalisé le test avec un village particulièrement minuscule de la Nièvre. Cette capacité à localiser
les lieux-dits vous assure de ne jamais être complètement perdu.

On aime… et on n’aime pas… l’interface très réactive


La réactivité de l’écran est exemplaire. Il répond à la moindre sollicitation du doigt. Cet avantage peut aussi se transformer en défaut, voire en calvaire lorsqu’il faut sélectionner un petit bouton qui disparaît dès que l’on approche
le doigt. La chasse aux boutons furtifs peut vite devenir exaspérante.On n’aime pas… les fonctions annexes limitées


Ce défaut est lié directement à son tarif. L’Airis dispose de fonctions multimédias réduites à un visionneur d’images et à la téléphonie mains libres via Bluetooth. Ce GPS assure dans ce domaine le service minimum.On n’aime pas… l’absence de manuel papier


Les manuels papier se font de plus en plus rares, mais dans le cas présent, il aurait été fort utile. Les fonctions basiques de ce GPS sont en effet complexes à mettre en ?”uvre, à cause du nombre trop important de menus sans
hiérarchie, sans logique d’organisation ou affublés dune dénomination absconse.

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Cyril Valent