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Les SSII Ingesoft, B2I et CSO Informatique fusionnent

Les trois SSII, centrées sur le marché des grands comptes, cherchent à mettre à profit leur complémentarité pour atteindre la taille critique (500 millions de francs en 2003) et diversifier leur offre.

” Pour approcher de nouveaux clients il faut être de plus en plus gros et réunir sous une même enseigne un maximum de compétences pour devenir un prestataire global “, explique Bruno Stefani,
président du groupe Ingesoft. En annonçant la fusion au sein d’un nouvel ensemble (dont le nom sera dévoilé au début de l’année 2001) d’ Ingesoft, de CSO Informatique, et de B2I, ce dernier compte atteindre rapidement la taille critique nécessaire.Mais la complémentarité des expertises et l’extension de la couverture géographique (dans le sud, dans le nord de la France et en région Bretagne, où elles sont déjà présentes), éventuellement par croissance externe, sont également au
programme d’action du nouveau groupe. CSO Informatique et le groupe Ingesoft, nés respectivement en 1976 et 1986, ont développé, depuis leur création, une activité de conseil et d’ingénierie dans le domaine de l’informatique de gestion.Principalement dans le développement spécifique et l’intégration de progiciels (SAP, Baan, Applix…). La société B2I, créée en 1988, s’est quant à elle focalisée sur le domaine de l’informatique industrielle et technique, et avait
déjà rejoint le groupe Ingesoft en 1993. Les entreprises du nouveau groupe resteront centrées sur le marché des grands comptes (Peugeot, Schneider Electronique, Caterpillar, Lyonnaise de Banque… comptent parmi leurs clients) en visant à équilibrer
leurs activités liées aux grands systèmes (très forte) et celles concernant les nouvelles technologies.Le capital social du nouveau groupe, supérieur à 10 millions de francs, est composé exclusivement par l’apport des actions des trois sociétés. Ces dernières ont réalisé en 1999 un chiffre d’affaires cumulé de 227 millions de francs,
avec un effectif de 470 collaborateurs. Pour l’exercice 2000, la croissance prévue est de l’ordre de 20 %, avec un chiffre d’affaires de 270 millions de francs et un résultat net cumulé de 9,2 millions de francs. A l’horizon 2003, Bruno Stefani vise
le doublement du chiffre daffaires du groupe à 500 millions de francs.

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Philippe Janiaux