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Les sites d’enchères accusés de faciliter la vente de logiciels piratés

La BSA estime qu’eBay et consorts favorisent la vente de contrefaçons. Le manque à gagner est évalué à 16 millions de dollars pour 2007.

Après les réseaux de peer to peer, la Business Software Alliance (BSA), une association qui défend les intérêts des principaux éditeurs de logiciels (1), s’en prend aux sites d’enchères sur Internet. Elle
les accuse de favoriser la distribution de logiciels piratés.Au cours des six premiers mois de l’année, plusieurs milliers de produits contrefaits auraient ainsi, selon la BSA, été mis en vente sur ces plates-formes, soit un manque à gagner de 8 millions de dollars pour l’industrie.
L’association en conclut qu’il atteindra 16 millions de dollars sur l’ensemble de l’année 2007.‘ Nos équipes ont repéré 36 000 annonces pour la vente de logiciels contrefaits sur les sites ou services d’enchères comme eBay, Yahoo! et [ceux] de QXL Ricardo ‘, précise
John Wolf, responsable de la politique Internet de BSA. Tous les éditeurs grand public et professionnels seraient victimes de ces pratiques.

Risques de sécurité

Pour la Business Software Alliance, les internautes devraient se poser des questions lorsqu’ils trouvent pour quelques dizaines d’euros des suites logicielles complètes, souvent destinées aux entreprises et commercialisées en principe
plusieurs centaines d’euros.‘ Quand nous découvrons des logiciels contrefaits en vente sur Internet, nous menons l’enquête afin de connaître l’ampleur du piratage. Nous ne poursuivons pas systématiquement en justice les vendeurs de ces
sites d’enchères, tout dépend du volume de logiciels contrefaits. Mais nous demandons toujours aux sites de retirer les annonces et d’alerter les vendeurs sur les raisons qui ont conduit au retrait de leurs produits ‘,

développe John Wolf.Enfin, aux entreprises peu scrupuleuses qui chercheraient à se fournir chez ces intermédiaires, le BSA rappelle dans un communiqué qu’elles ‘ doivent se montrer prudentes pour éviter les escroqueries et
l’introduction de virus ou de spywares dans leurs réseaux. Elles sont également confrontées aux risques légaux et financiers associés à la violation du droit de la propriété intellectuelle en installant des logiciels sans
licence ‘.
(1) BSA compte parmi ses membres Adobe, Apple, Autodesk, Avanquest, Avid, Bentley Systems, MathWorks, Microsoft, Monotype, Robobat, Staff&Line, Symantec, et UGS.

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Hélène Puel