Passer au contenu

Les serveurs d’applications Java légitiment Tamino

Le besoin de disposer de bases de données XML natives se fait plus précis. Fort de son serveur XML, Software AG signe trois alliances majeures avec BEA, HP et IBM.

Le sujet soulève toujours autant de débats. Au vu des dernières améliorations des bases de données relationnelles en matière de gestion des données décrites en XML, les serveurs de données XML natifs ont-ils toujours un rôle à jouer dans le stockage de documents décrits à l’aide du langage du W3C? Si la question n’est pas tranchée, Software AG (SAG), fournisseur de la base XML native Tamino, vient de marquer des points. L’éditeur allemand annonce, en effet, une rafale de partenariats majeurs – sans doute les plus importants depuis l’avènement de Tamino en septembre 1999 – conclus avec trois des plus grands spécialistes en serveurs d’applications Java: BEA, IBM Global Services et HP. De quoi apporter une sérieuse légitimité à Tamino, et plus globalement au marché – encore qualifié de niche – des bases de données spécifiquement taillées pour accueillir des objets XML. De quoi aussi donner un coup d’accélérateur aux revenus tirés de la plate-forme Tamino, puisque les alliances signées avec HP et IBM incluent notamment des accords de revente. SAG s’offrant, au passage, l’accès aux forces de vente des deux géants.

Tamino packagé avec son moteur de déploiement Java

Dans les trois cas, l’objectif est d’aboutir à une intégration plus étroite du produit phare de SAG avec les serveurs d’applications J2EE (Java 2 Enterprise Edition) concernés : Bluestone Total-e-Server, de HP; Weblogic, de BEA et Websphere, d’IBM. HP prévoit même ultérieurement de “packager” Tamino avec son moteur de déploiement Java. “Pour stocker les documents XML générés par les composants EJB de leurs serveurs d’applications, ces trois éditeurs proposeront par défaut notre base XML”, explique Xavier Sauvan, responsable produits chez SAG France. “Par défaut” ne signifiant toutefois pas “exclusivement”.On peut maintenant se demander pourquoi ces accords n’ont pas eu lieu plus tôt. “Tamino a mûri, répond Xavier Sauvan. Il fonctionne désormais sur de multiples plates-formes: OS/390, Linux sur S/390, Linux, Windows 2000, Solaris, Unixware 7 et, tout récemment, sur AIX et HP-UX.” Mais ces accords surviennent surtout à l’heure où les serveurs d’applications font valoir leurs atouts dans l’intégration de processus collaboratifs interentreprises sur internet. Un domaine où XML devient omniprésent et où Tamino intéresse, de par sa capacité à automatiser la conversion de documents XML d’un format à un autre (via son module X-Bridge).

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Stéphane Parpinelli