Les NTIC ne feront pas recette cette année
Sale temps pour les NTIC ! Les investisseurs, comme le ministère de la Recherche, semblent encore se méfier des technologies de l'information.
Redoux prévu pour 2004...
Joël Flichy, président de l'Afic (Association française des investisseurs en capital) et président du fonds Galileo Partners : ' On a tous fait n'importe quoi au moment de la bulle. Si bien que beaucoup de sociétés sont encore appelées à disparaître pour assainir le secteur. Les investisseurs vont encore devoir corriger leur portefeuille. 'Le refrain n'est pas nouveau. Il est servi depuis le dégonflement de la bulle, en avril 2000. Les créateurs d'entreprises espéraient juste que ' le ménage ' durerait un peu moins longtemps. Pourtant, outre-Atlantique, le Nasdaq reprend des couleurs, les capital-risqueurs réinvestissent.' C'est l'histoire de l'éternel décalage entre les États-Unis et l'Europe. La bulle y a éclaté un an plus tôt. Un tiers des capital-risqueurs ont disparu, comme la moitié des start-up. Aujourd'hui on voit des banques d'affaires se créer du coté de la Silicon Valley ', explique Joël Flichy.En France, le redoux n'est pas prévu avant l'année prochaine. D'aucuns prédisent même que 2004 sera une très belle année.En attendant, les investisseurs soutiennent les sociétés présentes dans leurs portefeuilles, et les intermédiaires adaptent leur modèle économique. A l'image de FFT (France Finance et Technologie), l'organisateur de Capital-IT. Cet automne, la soixantaine de sociétés présentes ne viendra pas uniquement chercher des fonds, mais du chiffre d'affaires.' Les investisseurs pourront venir présenter les sociétés de leurs portefeuilles à des industriels et à des grands comptes dont le budget recherche a bien souvent été l'un des premiers coupés ', commente Emmanuel Libaudière, cofondateur de FFT.Le monde à l'envers ! Espérons donc que le monde du capital-risque reprendra en 2004 le rôle qui lui était imparti.-
chess_
Fallait bien qu'il y ait ce genre de réponse. De toute façon certains ont des avis d'autres des certitudes. L'humilité distingue l'un de l'autre. A quelle catégorie pensez vous faire partie ? Une critique simple ça n'a rien de plus débile que son auteur.
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pacco_
Tout vient toujours des USA: la crise, l'envol de la bourse, les lois anti-fumeurs, la chirugie esthétique, les reality-show... :-)
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Jean Francois_
de leur crise économique, mes petits enfants seront déjà à si pieds sous terre. A noter que ma fille vient d'avoir 1 an, donc je ne suis pas près d'etre grand père...
Avec 900 milliards de dollars de déficit, il faudrait un miracle pour que les choses soient meilleurs aux usa.
Je ne fait pas de l'anti-americanisme, mais faut arreter de croire que les usa font le monde et que bruce willis viendra doper l'economie européenne. -
Helene Puel
Tout à fait d'accord cher Traroth. Je n'ai d'ailleurs pas manqué de le signaler à mes interlocuteurs.
Mais il est vrai que les choses vont un peu mieux aux Etats-Unis. Les économistes annoncent d'ailleurs que la relance de l'économie française viendra des Etats-Unis.(triste mais vrai). Alors qui sait ?
Mais bon, comme je ne suis pas voyante et seulement journaliste... attendons l'année prochaine pour faire un prochain bilan.
Cordialement -
deckarudo
"C'est un mal nécessaire pour une croissance organisée et donc plus pérenne."
Qu'il est doux le chant des sirènes, quelle est belle la résonance de cette mélopée à mes oreilles. J'ai mieux :
La guerre est un mal nécessaire pour une croissance (ré)organisée et donc plus pérenne.
Le chômage est un mal nécessaire etc.
La misère, l'exploitation de l'humanité, des femmes, des enfants, sont des maux nécessaires etc.
Le plus triste, c'est que tu sembles y croire... -
chess_
c'est vrai que nous subissons une perturbation profonde et tenace mais il faut quand même la relativiser. L'histoire ne manque pas d'exemple de réelle crise.Et puis après l'année Bulle fallait bien que ça redescende. Le gap entre 2000 et maintenant paraît un choc mais si on prend la situation sur 20 ans, cette année ou bien la précedente constitue un ralitessement certes sévère mais pas davantage. La Bulle a été un évènement particulier hors norme, on ne peut pas faire autrement aujourd'hui qu'en tenir compte mais elle doit être prise comme un élément à part entière dans l'interpretation qu'on peut faire de notre situation actuelle. C'est l'effet de la restructuration qui coute à l'activité mondiale. C'est un mal nécessaire pour une croissance organisée et donc plus pérenne.
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Traroth
LE coup de "l'année prochaine ça ira mieux", on nous le fait depuis 2000, maintenant...
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