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Les grands comptes réduisent leurs dépenses en sécurité

Cette année, les choix se concentreront sur les solutions de sécurité sans fil, d’administration centralisée et de gestion des autorisations.

Même le marché de la sécurité n’a plus le vent en poupe. Selon une étude du cabinet TheInfoPro, les services informatiques des grands comptes mondiaux (ceux du classement Fortune 1 000) ne consacrent que 3 % de leur budget à ce poste de dépense. Une fois n’est pas coutume, les prévisions optimistes des analystes, qui tablaient sur un niveau d’investissement probable de 6 à 10 %, sont mises à mal. TheInfoPro pointe du doigt le ralentissement continu des investissements intervenus depuis le deuxième trimestre 2002. Avant cela, le secteur de la sécurité avait plutôt bien résisté au retournement de la conjoncture.

Les entreprises jugent sévèrement les fournisseurs

La centaine de directeurs informatiques interrogés en profitent pour incriminer les fournisseurs. Ils leur reprochent, notamment, un manque d’intégration et d’interopérabilité entre les offres tierces. Pour s’armer contre tout enfermement, les entreprises sont peu enclines à la fidélité. Ainsi, cette année, pas moins de 40 % d’entre elles envisagent de changer de fournisseurs. Les prestataires de services de sécurité infogérés ne sont pas épargnés : un tiers des sociétés qui y ont recours cherchent à changer de partenaire.

Dans le même temps, les entreprises resserrent leurs choix. En 2003, les solutions de sécurité les plus plébiscitées concerneront la sécurité des connexions sans fil, l’administration centralisée et la gestion des autorisations ?” des domaines où le taux d’infidélité n’est d’ailleurs que de 11 %. Ces orientations dénotent, selon TheInfoPro, une volonté des entreprises d’orienter leurs investissements sur la sécurisation des infrastructures, et de ne plus limiter celle-ci au seul périmètre de l’entreprise.

L’étude TheInfoPro ne fait pas la différence entre les investissements réalisés par les grands comptes américains et européens. Toutefois, si l’on en croit une étude menée l’an dernier par IDC, les sociétés européennes se concentrent en priorité sur les réseaux privés virtuels sur IP. Même si leurs investissements n’atteignent encore que 1,5 % de leur budget informatique.

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Samuel Cadogan