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Les critères pour bien choisir son vidéoprojecteur

Technologie d’affichage, connectique, encombrement et poids, durée de vie et prix de la lampe, définition et format d’image, luminosité, contraste, réglages, télécommande, niveau sonore.

Caractéristiques

Technologie d’affichage


Il existe actuellement deux grandes technologies d’affichage pour les vidéoprojecteurs : le Tri-LCD et le DLP. En terme de qualité, ces deux technologies concurrentes sont comparables compte tenu des progrès effectués de chaque
côté. Les LCD ont ainsi comblé leur retard sur les DLP. Pourtant, malgré ces avancées, les amateurs de home cinéma préfèrent toujours le DLP, qui génère un meilleur contraste et donc des couleurs plus nuancées, et surtout des noirs profonds.


Les modèles de nouvelle génération bénéficient de diverses améliorations ; les constructeurs ont surtout essayé d’atténuer voire de faire disparaître le fameux effet arc-en-ciel (un flash lumineux coloré) auquel certaines
personnes sont très sensibles. Pour atténuer cet effet, les constructeurs augmentent la vitesse de balayage en faisant tourner la roue à une vitesse plus élevée (2x, 3x, etc.) et en utilisant davantage de segments (6, 7 ou 8 au lieu des 3 de base).
D’une façon générale, plus il y a de segments et plus la roue chromatique tourne vite, moins l’effet arc-en-ciel est perceptible.Connectique


Qu’ils soient destinés au salon ou au bureau, tous les vidéoprojecteurs possèdent au moins deux entrées vidéo de base (Composite et S-Vidéo, cette dernière procurant une meilleure qualité d’image). Les modèles de bureau sont
tous équipés en plus d’une entrée VGA, voire d’une prise DVI (numérique) pour brancher un ordinateur. Les modèles de salon sont dotés de prises en composantes YUV pour connecter un lecteur DVD ; les meilleurs disposent en outre de
prises numériques de type DVI et HDMI (cette dernière combinant audio et vidéo). Encombrement et poids


Les vidéoprojecteurs de salon, assignés à résidence, sont sensiblement plus lourds et plus encombrants que les modèles de bureau, conçus pour être souvent déplacés. Les plus compacts des modèles que nous ayons testés ont les dimensions
d’une demi-feuille A4 et un poids d’environ 1 kilo.Durée de vie et prix de la lampe


La lampe d’un vidéoprojecteur s’use au fil de son utilisation. Sa durée de vie varie de 1500 à 3 000 heures (aux dires des constructeurs). En mode économique (luminosité affaiblie), cette durée atteint près de
4 000 heures dans le meilleur des cas. Il est important de tenir compte du coût de son remplacement dès l’achat initial, le prix de certaines lampes dépassant les 600 euros…

Qualité d’affichage

Définition et format d’image


La définition, qui s’exprime par un rapport, correspond au nombre de points qui composent l’image (largeur x hauteur). Plus il y a de points, plus l’image est fine et détaillée. Dans tous les cas, elle doit être
supérieure ou égale à la définition de l’image projetée (720 x 576 points pour un film sur DVD-vidéo, 800 x 600 ou 1024 x 768 points pour une image provenant d’un ordinateur). Les modèles
destinés au home cinéma doivent respecter le format 16/9, ceux conçus pour les présentations devant rester au format 4/3.Luminosité


La luminosité correspond à la quantité de lumière projetée pour former l’image. C’est principalement sur ce critère que se distinguent les deux familles de vidéoprojecteurs. Les modèles destinés à des présentations dans des
bureaux doivent avoir une forte luminosité pour que les images soient bien visibles dans des pièces éclairées. Au contraire, dans un salon sombre, la luminosité doit être plus faible pour ne pas ‘ brûler ‘ l’image du
film projeté.


L’ennui, c’est que la luminosité indiquée par les constructeurs en Ansi Lumens correspond à la puissance lumineuse émise. Elle est souvent approximative et ne permet de comparer effectivement les vidéoprojecteurs entre eux.
C’est pour cela que nous la mesurons en cd/m2 (candelas par mètre carré), sur la surface de réception. Les modèles destinés aux présentations doivent dépasser les 500 cd/m2 pour une utilisation
dans une salle éclairée. Dans tous les cas, la différence de luminosité entre le centre et les bords (ou l’uniformité) ne devrait idéalement pas dépasser 5 % pour avoir une illumination homogène, sans zones plus sombres que
d’autres…Contraste


Le taux de contraste (exprimé par un rapport de type 2 500:1) indique la différence de luminosité entre le blanc et le noir sur l’image. Il conditionne la profondeur des noirs, les nuances de couleurs globales et donc la
qualité d’image. Il doit être le plus grand possible et, dans l’absolu, il devrait être infini. En pratique, comme le noir projeté est plutôt gris sombre, il oscille entre 1000:1 pour les plus mauvais et 10 000:1 pour les
meilleurs.

Confort d’utilisation

Réglages


Les différents modèles projettent sur l’écran des menus plus ou moins clairs et plus ou moins pratiques permettant de régler l’image et divers paramètres. Ils intègrent par ailleurs un zoom au taux de grossissement variable
pour ajuster l’image sans avancer ou reculer l’appareil.


Les mieux équipés disposent d’une mise au point motorisée et de la fonction Lens shift qui permet de décaler l’image horizontalement et/ou verticalement sans avoir à bouger le vidéoprojecteur. Une
fonction très pratique puisque l’utilisateur n’est plus obligé de placer l’appareil juste en face de l’écran, et peut donc installer un home cinéma sans réaménager son salon.Télécommande


Pour le home cinéma, il est préférable que la télécommande dispose de touches rétroéclairées, ce qui permet d’effectuer des réglages lors d’une projection sans avoir à utiliser une lampe de poche. Lorsque l’on choisit
un modèle pour des présentations, il faut vérifier la présence d’un pointeur laser intégré et la possibilité de remplacer la souris de l’ordinateur par la télécommande en reliant un câble USB entre l’ordinateur et le
vidéoprojecteur.Niveau sonore


Le bruit de fonctionnement est un critère primordial pour les vidéoprojecteurs home cinéma. Il doit être inférieur à 35 dBA pour ne pas être gêné par le bruit du ventilateur pendant la projection d’un film. En optant pour le
mode économique du vidéoprojecteur, on réduit le niveau sonore (la luminosité est réduite, la lampe chauffe moins, les ventilateurs tournent moins vite et font donc moins de bruit). Le bruit de fonctionnement est moins critique sur un
vidéoprojecteur destiné à un usage bureautique, mais il peut devenir fatigant si l’exposé dure longtemps…

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Thierry Virolan