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Les constructeurs de consoles vendent leurs machines à perte

VraiDepuis les années 1970, toutes les consoles ont été vendues à perte. La PS3 de Sony et la Xbox 360 de Microsoft en sont de parfaits…

VraiDepuis les années 1970, toutes les consoles ont été vendues à perte. La PS3 de Sony et la Xbox 360 de Microsoft en sont de parfaits exemples. A la sortie de la PS3 en mars 2007, Sony perdait 200 euros sur chaque machine, selon l’estimation du cabinet américain iSuppli. Son coût de fabrication avoisine aujourd’hui les 310 euros, pour un prix de vente de 299 euros. La console de Microsoft, quant à elle, coûtait 340 euros à produire, pour un prix en boutique de 270 euros à son lancement pour Noël 2005. Toujours selon iSuppli, son coût de production vient de passer sous la barre des 230 euros, et les prix de vente des deux modèles existants s’équilibrent presque, de 179 euros pour le modèle de base à 299 euros pour le modèle “ élite ”. Dans cette grande braderie, il existe une exception : la Wii de Nintendo. Vendue 199 euros (249 euros à son lancement pour Noël 2006), elle revient à 125 euros environ, grâce à l’utilisation de puces déjà présentes dans la GameCube, précédente console du géant nippon.Bien sûr, les constructeurs se rattrapent ailleurs. Leurs revenus proviennent de quatre sources : le droit de licence, les royalties que versent les éditeurs de jeu, la vente des accessoires, et l’édition, voire la distribution, de leurs propres jeux, à l’instar de Sony. Microsoft, quant à lui, est le seul à engranger des profits supplémentaires, grâce à son service de jeu en ligne, Xbox Live, avec abonnement payant (60 euros par an)

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Cyril Valent