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Les baies de disques IBM jouent le registre de la partition

Le constructeur vient de sortir les successeurs du Shark. Ils se caractérisent par leur partitionnement des ressources CPU.

‘ La plus grande annonce de toute l’histoire du stockage d’IBM ‘… La vice-présidente européenne de l’activité stockage de Big Blue ne lésine pas sur les mots pour qualifier la
nouvelle génération de baies haut de gamme (DS6000 et DS8000).Une telle ardeur mériterait pourtant d’être tempérée. Équipé du dernier processeur d’IBM (Power5), le successeur du Shark est vanté pour ses capacités de partitionnement des
ressources CPU. Or, si cette technologie est aboutie dans les serveurs AIX, elle reste à son stade primaire dans les nouvelles baies du constructeur.Avec les Power5, la technologie
LPAR d’IBM autorise, sur les serveurs, un maximum de dix partitions logiques par processeur. L’objectif étant de les affecter à des applications en fonction de leur
criticité.Pour sa part, le DS8000 reste limité à deux partitions physiques, et ne sait attribuer que 50 % de la puissance à l’une ou à l’autre. Son sous-système aura beau passer, l’an prochain, à quatre partitions, IBM reste encore loin
derrière Hitachi. Ce dernier assure jusqu’à trente-deux partitions virtuelles, jouant à la fois sur les processeurs, le cache et la bande passante.

Héberger des logiciels de sauvegarde dans la baie

‘ C’est en fait l’utilisation de ce partitionnement qui nous distinguera d’Hitachi, riposte Cindy Grossman, responsable marketing sous-systèmes de stockage. Il permettra aux deux serveurs
Unix utilisés comme contrôleurs de la baie d’héberger des applications de stockage. De la sauvegarde, notamment. ‘
Mais IBM n’exclut pas de porter sur ces serveurs internes son logiciel de virtualisation, actuellement hébergé
sur des plates-formes externes.Après Hitachi, dont les outils de réplication sont désormais placés dans le cache de ses machines, c’est maintenant à IBM de centraliser l’intelligence du stockage au sein de la baie. En contradiction, donc, avec l’idée communément
admise d’héberger les fonctions avancées au c?”ur du SAN. Les utilisateurs vont finir par s’y perdre.

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Vincent Berdot