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Les antennes relais atteignent la stratosphère

Plusieurs réseaux comptent utiliser des drones volant à haute altitude. Ils pourraient être fonctionnels dès 2008 en Europe.

Des sociétés américaines et européennes se préparent à déployer des réseaux de télécommunications sans fil dun nouveau type. Leurs antennes relais seront en effet portées par des aérostats volant à haute altitude, ou HAPS
(High Altitude Platform Stations). L’opérateur américain Globetel vient ainsi de présenter un prototype de dirigeable stratosphérique fourni par son compatriote Sanswire Technologies.L’objectif de Globetel est de mettre en place une solution de réseau basée sur de tels drones relais alimentés en énergie par des panneaux photovoltaïques et volant à une altitude de 20 kilomètres. Elle permettrait
d’établir des communications montantes et descendantes avec des appareils nomades équipés d’un module radio 802.11x et d’une antenne.En Europe, le britannique SkyLINC participe au projet européen Capanina, d’un montant de 5,6 millions d’euros, qui vise à développer des plates-formes HAPS alimentées elles aussi à l’énergie solaire. Ce projet,
piloté par l’université de York dans le cadre du 6e PCRD (Programme-cadre européen de R&D), vise le déploiement d’aérostats pouvant monter jusqu’à 22 kilomètres.

Un débit de 120 Mbit/s

Chaque dirigeable pourrait théoriquement couvrir une zone de 1000 kilomètres de diamètre et émettre à 2 GHz (pour les réseaux 3G) ou dans des bandes de fréquences spécifiques, autour de 40 GHz et entre 18 GHz et
32 GHz. Les premiers tests réalisés en basse altitude en octobre dernier ont permis d’établir des liaisons avec un débit de 120 Mbit/s dans la bande 38/41 GHz. D’après le responsable du projet Capanina, les premiers
services commerciaux des plates-formes de haute altitude pourraient voir le jour dès 2008.

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Nicolas Kuhn