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Le très haut-débit à l’assaut de l’Ile-de-France

Après le conseil général des Hauts-de-Seine, Paris devrait lancer, en 2006, un appel d’offres pour la construction d’un réseau de fibre optique.

Bertrand Delanoë en a fait l’annonce lors de la cérémonie des v?”ux au conseil de Paris : en 2006, la capitale devrait franchir un pas important dans le déploiement des réseaux de fibres optiques sur son territoire. Elle
lancera un appel d’offres pour la construction d’un réseau à très haut débit en fibre optique. ‘ Ce sera une manière de servir Paris, la modernité, et la dynamique économique ‘, a déclaré le maire de
Paris.Les contours de cet appel d’offres demeurent flous. Et l’information peut surprendre pour une ville comme Paris, qui n ‘est pas spécialement victime de la fracture numérique. L’initiative intervient quelques semaines à peine après la
décision du conseil général des Hauts-de-Seine de se doter, à l’instar de
Pau Broadband Country, d’un réseau de fibre optique allant de 100 mégabits par seconde à 1 ou 2 gigabits par endroits.‘ Le marché est mûr pour l’arrivée de la fibre optique. Les gens le demandent ‘, affirme Dominique Lancrenon, le président du directoire de
CitéFibre, un opérateur nouvelle génération qui s’appuie justement sur la fibre optique.

La fibre optique pour répondre aux nouveaux besoins

A Paris, les services proposés par des prestataires comme CitéFibre (spécialisé dans l’accès en fibre optique jusque dans les logements) ou
Erenis (qui mixe fibre optique jusqu’en bas de l’immeuble et VDSL sur ligne téléphonique vers les appartements) s’inscrit en concurrence frontale avec les FAI traditionnels, dont
l’offre est aujourd’hui principalement axée sur l’ADSL.‘ Les modèles du type Free arrivent à échéance ‘, estime Dominique Lancrenon. ‘ Car aujourd’hui seule la fibre optique est véritablement en phase avec les nouveaux
besoins des consommateurs qu’il s’agisse des jeux en réseaux, de la vidéo à la demande ou de la TVHD qui, même en Mpeg-4, devrait exiger entre 10 et 12 Mo de débit ‘.
CitéFibre se dit déjà présent dans
25 000 logements de la capitale. Quant à Erenis, la société s’est fixé pour ambition de construire un réseau alternatif à celui de France Télécom dans Paris. Aujourd’hui, l’opérateur travaille avec les plus grands bailleurs de la capitale
et a déjà investi 900 immeubles. Dans six mois, selon son président Frédéric Boutissou, le débit offert pourrait passer de 50 à 100 mégabits avec l’arrivée possible du VDSL 2.

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Philippe Crouzillacq