Passer au contenu

Le sourcing, nouvelle vague de l’achat en ligne

Après les processus d’approvisionnement, c’est la gestion de l’information qui leur est liée qui suscite désormais l’attention des éditeurs.

A coups d’économies d’échelle ou d’enchères inversées, la gestion des achats en ligne devait générer des gains mirifiques. Encore entendu il y a peu chez les pionniers du secteur, ce discours n’était pas faux, mais incomplet. “L’e-procurement engendre un début de consolidation des informations sur les achats. Mais, hormis les volumes, il ne fournit que peu de leviers de négociation “, note Nicolas Chollet, responsable clientèle du département grande distribution chez EDS France.Les premières installations ont donc pu susciter une certaine déception. Toutefois, une refonte des processus d’achat était un préalable nécessaire à une phase suivante : le sourcing. “Cette couche supplémentaire permet d’identifier et d’actionner les bons leviers “, résume Nicolas Chollet. L’objectif des outils de sourcing est donc de capitaliser le travail effectué en matière d’achat, de consolider l’information et de suivre marchés, fournisseurs et performances. En outre, ils automatisent les tâches de gestion, comme la recherche et la comparaison des fournisseurs, l’envoi des appels d’offres ou le suivi des contrats.

Du sourcing à la relation fournisseur

Depuis plusieurs mois, les éditeurs qui avaient montré leur intérêt pour l’e-procurement ont, tour à tour, élargi leur discours et leur offre au sourcing. Agile, Ariba, CommerceOne, Freemarkets, i2, Manugistics, Oracle, Peoplesoft, SAS et, tout dernièrement, SAPmarkets ont ainsi annoncé des produits baptisés soit sourcing, soit SRM (Supplier Relationship Management). En effet, au-delà de l’amélioration du travail des acheteurs, les outils de sourcing peuvent servir de fondation aux relations de confiance, et de plus en plus stratégiques, qu’entretiennent les entreprises avec leurs fournisseurs. “La technologie permettra de renforcer les relations. Mais les processus traditionnels vont perdurer, car la problématique du sourcing n’est pas tant de trouver le meilleur prix qu’un fournisseur capable de faire ce qu’on lui demande, prêt à partager le risque et à aligner sa culture et ses méthodes sur celles du donneur d’ordres “, rappelle Andy Kyte, le vice-président du groupe d’études business management chez Gartner.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Jean-Baptiste Dupin