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Le réalisme comme facteur de succès

En revoyant leur plan de déploiement à la baisse, les start-up permettent aux investisseurs de mieux évaluer les risques. S’en suit, un découpage précis des objectifs et des tranches de financement.

L’une des difficultés actuelles des start-up est l’ajustement de leurs ambitions aux risques que les investisseurs sont prêts à accepter. Comme ces derniers sont de plus en plus réticents à investir dans une entreprise qui n’a pas de perspective rapide de profitabilité, les plans de déploiement commercial massif et simultané sur plusieurs pays ne sont plus de mise.Pour les jeunes pousses, cela entraîne plusieurs conséquences. D’abord, les prévisions commerciales sont revues sensiblement à la baisse : division par deux ou trois du chiffre d’affaires prévisionnel sur l’année. Les projections en pertes sont aussi, heureusement, revues à la baisse, et le délai pour atteindre l’équilibre d’exploitation se raccourcit nettement, car les frais fixes sont moindres et le temps mis à pénétrer des comptes sur une zone géographique familière est bien plus court.Les conséquences en matière d’évaluation peuvent être intéressantes pour les managers. Il s’agit pour eux de tronçonner les levées nécessaires à leur expansion. Ayant réussi une première phase de leur développement avec une première tranche de financement, ils seront en mesure de négocier, pour les tranches suivantes, une valorisation plus élevée.

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François Valérian, associé Accenture Technology Ventures