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” Le PDA est mort, vive le PCA ! “

Depuis cinq ans, deux outils ont connu un succès spectaculaire : les assistants personnels ?” Palm Pilot en tête ?” et les téléphones mobiles. Ce succès…

Depuis cinq ans, deux outils ont connu un succès spectaculaire : les assistants personnels ?” Palm Pilot en tête ?” et les téléphones mobiles. Ce succès tient en trois mots : simplicité, coût raisonnable, et réponse à une véritable attente.L’année 2002 sera celle de la disparition des PDA (Personal Digital Assistant), remplacés par ce que je propose d’appeler les PCA (Personal Communication Assistant), fruits du mariage d’un PDA avec un téléphonie mobile. Les raisons du succès annoncé des PCA sont simples : plus de valeur pour les utilisateurs actuels de PDA et de téléphones mobiles, et de nouvelles utilisations rendues possibles par la fusion des deux outils.Tous les possesseurs de PDA ont aussi un téléphone mobile. Remplacer deux outils par un seul quand la synergie est au rendez-vous garantit le succès de l’opération. Les bénéfices sont clairs, et ils vont faciliter la vie : plus besoin de gérer deux listes téléphoniques distinctes, la fin du martyre des noms à entrer sur le clavier d’un téléphone, leur recherche plus facile… Deux nouveautés font qu’un PCA est plus que la somme d’un PDA et d’un téléphone : la messagerie électronique et l’accès à des applications web. Pouvoir lire et répondre à ses e-mails depuis un PCA, “always on”, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, en tout lieu, correspond à un vrai besoin, comme l’a démontré aux Etats-Unis le succès du Black Berry, un PCA dédié e-mails. Équipé d’un navigateur léger, un PCA devient un point d’entrée à part entière sur le système d’information. De nouveaux services peuvent être proposés pour les collaborateurs de l’entreprise, ses clients, ses fournisseurs, tirant parti de cette disponibilité permanente.Des dizaines de modèles de PCA seront disponibles cette année, avec les fonctionnalités de base suivantes : réseau GPRS, écran de taille PDA, fonction mains libres (Bluetooth), navigateur, synchronisation PC et Mac, alphabet Grafitti ou miniclavier, agenda et courrier électronique, autonomie d’une semaine. Tous les acteurs du marché préparent leur offre. La compétition sera féroce entre les quatre OS en lice : PalmOS, Symbian, Linux et PocketPC. D’excellents PCA, tel le Treo de Handspring, seront commercialisés autour de 400 euros avec un abonnement GPRS. En 2003, un PCA sera bistandard GPRS/Wi-Fi. Un PCA à 11 Mbit/s. Difficile d’imaginer les limites de cet outil !Le danger peut venir de fournisseurs qui tenteraient de complexifier les PCA en les affublant d’une myriade de fonctionnalités déraisonnables. Transformer un PCA en ersatz de PC n’a aucun sens.Les entreprises peuvent immédiatement prendre en compte les PCA selon trois types d’actions :
– Remplacer tous les PDA par des PCA ; le risque est nul, et la valeur ajoutée garantie.
– Imaginer et déployer entre cinq et dix nouvelles applications qui tirent parti des PCA, pour leurs clients et leurs collaborateurs.
– Déterminer quels sont les nouveaux clients internes à équiper d’un PCA comme seul poste de travail ?” commerciaux, techniciens, policiers. Fonctions qui ne justifiaient pas toujours l’emploi d’un PC portable et pour lesquelles un PCA fournit un bon équilibre fonctionnalités/prix/encombrement.Il est rare quune innovation comme les PCA propose autant de valeur ajoutée à un prix raisonnable et avec aussi peu de risques. Profitez-en immédiatement !

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Louis Naugès