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Le logiciel réveillé

Confrontés à la concurrence des applications en ligne, souvent gratuites, les logiciels évoluent vers plus de simplicité. Ergonomie repensée, achat et installation faciles : les smartphones donnent le ton.

L’année 2010 aura été marquée par l’explosion des magasins applicatifs. AppStore, OviStore, Android Market, les applications pour smartphones se consomment en toute simplicité, l’intervention du consommateur se limitant au choix du logiciel. Le reste, du téléchargement à l’installation, en passant par le paiement, se déroule automatiquement. Ainsi, pour la première fois de l’histoire de l’informatique, l’acquisition d’un logiciel relève de l’achat d’impulsion. Le modèle pourrait d’ailleurs être étendu aux ordinateurs très prochainement.

Séduit par la perspective de pouvoir contrôler la qualité et la fiabilité des programmes mis à disposition des utilisateurs de PC, Microsoft évoque à demi-mot l’ouverture d’une boutique applicative pour le prochain Windows 8. L’accès aux programmes constitue d’ailleurs un domaine clé pour les éditeurs. L’achat en ligne, parfois au moyen de dispositifs de paiement simplifiés (PayPal ou micro-paiement), se généralise. Plus besoin de se déplacer ni de disposer d’un CD-Rom : il suffit de télécharger le fichier d’installation.

Les technos en action

Simplifier l’installation
Les magasins applicatifs d’Apple et de Google fixent les nouveaux standards en matière de facilité d’acquisition et d’installation des programmes.

Repenser l’ergonomie
Moins de menus, plus d’assistants et d’icônes : les écrans tactiles ont conduit les développeurs à repenser l’ergonomie des logiciels.

Réinventer le paiement
Pour inciter à l’achat des logiciels, les éditeurs essaient de rendre le paiement indolore au moyen d’appels ou de SMS surtaxés ou de report sur la facture du FAI.

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La rédaction