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Le cache vient au secours de la vidéo sur Internet

Les serveurs de cache gèrent désormais la vidéo. cL’objectif : renforcer la qualité des images et la fluidité.

Le cache, solution miracle pour décongestionner le réseau, ignorait jusqu’à présent les fichiers vidéo diffusés via la technologie de streaming (sans téléchargement préalable et total de la séquence). Ce ne sera bientôt plus le cas. Inktomi et Network Appliance ont en effet adapté leurs serveurs de cache respectifs aux technologies de Microsoft et RealNetworks, les deux principaux acteurs de ce marché. Ceux-ci espèrent renforcer la qualité et la fluidité des séquences vidéo en rapprochant des utilisateurs le stockage de ces images. Les serveurs de caches ont donc dû adopter de nouveaux protocoles, gérer des commandes spécifiques aux afficheurs (avance, arrêt, etc. ) et se doter d’outils pour établir des statistiques sur la consultation, nécessaires à la facturation.
Microsoft utilise son propre protocole, MMS Protocol (Microsoft Media Server) pour transporter la vidéo sur IP (Internet Protocol), tandis que RealNetworks s’appuie sur la norme RTSP (Real Time Streaming Protocol), préconisée par le consortium W3C.
Que l’un soit propriétaire et l’autre standardisé change peu de choses pour les éditeurs de caches, qui n’acceptaient jusqu’alors aucun des deux protocoles. Une infrastructure de réseaux optimisée pour la vidéo est cependant plus facile à déployer avec le serveur de RealNetworks, car les routeurs supportent plus généralement RTSP. Pour autant, les dés ne sont pas encore jetés. Microsoft investit lourdement dans les réseaux de câbles et de satellites. Il vient ainsi d’engager près de 200 millions de francs dans l’opérateur Intervu. Et Apple fait un retour en fanfare : il vient de publier le code source de la nouvelle version de son serveur vidéo QuickTime 4. Cet engouement pour un marché encore embryonnaire s’explique par les formidables enjeux de la télévision interactive sur IP .

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Marie Varandat