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” Le Borland de 2001 n’a rien à voir avec celui de 1997 “

Borland, ex-Inprise, ex-Borland… Pourquoi cette valse hésitation ?Dale Fuller : Pour moi, Borland était un grand nom, une marque reconnue. Nous avions changé pour Inprise, à…

Borland, ex-Inprise, ex-Borland… Pourquoi cette valse hésitation ?Dale Fuller : Pour moi, Borland était un grand nom, une marque reconnue. Nous avions changé pour Inprise, à l’époque où Borland n’allait pas très bien. Mais cette appellation n’a jamais vraiment bien fonctionné.Que s’est-il passé avec Corel ?Nous avions eu l’idée de lancer une initiative similaire à celle de . NET de Microsoft ou iPlanet de Sun : mixer des logiciels bureautiques avec des outils de développement pour produire des applications dignes de ce nom et les porter sur Linux et sur Internet.N’êtes-vous pas trop inféodé à Microsoft depuis sa prise de participation dans votre capital ?Non, absolument pas. Microsoft nous a apporté 25 millions de dollars (26,4 millions d’euros). Cette somme nous a été utile pour rebâtir notre entreprise, victime d’un management assez médiocre.Votre croissance repose-t-elle sur les outils de développement ou les serveurs d’applications ?Les deux. C’est la raison pour laquelle nous avons une gamme complète. Notre division Java, avec JBuilder, a réalisé une croissance impressionnante de plus de 250 % en 18 mois. Nous pensons que le nombre des développements Java va doubler au cours des deux prochaines années, mais nous n’avons aucune idée de ce que sera l’avenir.Borland est pourtant très peu connu, en France, du moins, sur ce marché ?C’est vrai. Même si un tiers de nos revenus provient des serveurs d’applications, nous n’avons pas été très bons sur le marché des serveurs de milieu de gamme.Que pensez-vous de l’architecture . NET de Microsoft ?Nous sommes prêts. Nous sortirons, s’il le faut, des compilateurs pour cette nouvelle plate-forme, mais pas avant Delphi 6, prévu pour le deuxième trimestre 2001.Quelle est votre stratégie à moyen terme ?Nous allons proposer des services de développement hébergés. C’est la raison du rachat de la société Bedouin, en fin d’année dernière. L’idée est de construire un portail qui proposera, par exemple, des compilateurs ou des debuggers en ligne.

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Olivier Bibard