Passer au contenu

Le 22 Mbit/s de Free en zone non dégroupée sera payant pour les abonnés actuels

Tous les clients non dégroupés du FAI peuvent désormais bénéficier d’un débit descendant de 22 Mbit/s. Pour ceux qui ont souscrit leur abonnement avant le lancement de l’offre, l’opération sera facturée.

Première parution : le 20 mars 2008

Free ouvre les vannes du haut-débit dans les zones non dégroupées

La fracture numérique se réduit entre les internautes bénéficiant du dégroupage et les autres. Du moins chez Free. Dès aujourd’hui, les nouveaux clients du FAI ne résidant pas dans une zone dégroupée bénéficient d’un débit
descendant (download) pouvant atteindre 22 Mbit/s (1).Jusqu’à présent, celui-ci était limité à 10 Mbit/s (8 Mbit/s chez Neuf Cegetel). Le tarif est inchangé à 29,99 euros par mois, téléphonie illimitée et abonnement téléphonique inclus. Le débit montant reste plafonné
à 1 Mbit/s. Les anciens clients profiteront de cette mesure à partir de la semaine prochaine, sous réserve qu’ils disposent d’une Freebox v4.

Toujours pas de télé pour les non-dégroupés

Dans ces zones non dégroupées, là où Free n’a pas déployé ses équipements, c’est France Télécom qui fournit l’accès ADSL aux clients. L’opérateur a largement déployé l’ADSL2+, une version améliorée de
l’ADSL, ce qui permet de proposer un débit atteignant 22 Mbit/s. Il s’agit d’une valeur très théorique, qui diminue avec la longueur de la ligne téléphonique (la distance entre l’abonné et le central) et sa
qualité.Abonnés dégroupés et non dégroupés ne sont toutefois pas encore soumis au même régime. Ces derniers ne peuvent toujours pas bénéficier de la TV par ADSL (sauf sur l’écran de leur ordinateur), justement parce que Free n’a
pas encore installé ses propres équipements dans les zones non dégroupées(*). L’opérateur promet toutefois des progrès : son objectif est d’équiper 2 200 centraux téléphoniques fin 2008, contre 1500 fin 2007.(1) 22 Mbit/s ATM, soit 18 Mbit/s IP.(*) Article corrigé vendredi 21 mars.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Stéphane Long