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La tendance: le ” one-stop shop ” de l’e-finance

De plus en plus, les internautes veulent avoir une vue d’ensemble de leurs intérêts financiers, y compris lorsqu’ils possèdent de multiples produits dans différentes institutions. En…

De plus en plus, les internautes veulent avoir une vue d’ensemble de leurs intérêts financiers, y compris lorsqu’ils possèdent de multiples produits dans différentes institutions. En Amérique du Nord, des institutions financières comme Citigroup et Morgan Stanley Dean Witter ont déjà adopté cette approche de ” finance ouverte ” en proposant un service de consultation unique. L’internaute saisit un seul identifiant et mot de passe, puis accède non seulement à ses comptes bancaires, à ses portefeuilles financiers, mais aussi à ses factures téléphoniques, ou à la version personnalisée de ses sites d’e-commerce favoris.

La crainte du piratage demeure encore très présente

Certaines start up se sont imposées sur ce nouveau marché. Parmi elles, la société américaine CashEdge vient de boucler un premier tour de table de 18 millions de dollars (21 millions d’euros) auprès notamment de la Royal Bank of Canada qui a pris 10 % du capital. Ainsi, la banque de Toronto devient la seconde grande banque canadienne à proposer ce service d’agrégation de comptes, après Bank of Montreal qui a préféré la technologie de son compatriote 724 Solutions.Au sud des Grands Lacs, c’est Yodlee qui paraît progresser le plus rapidement. La start up qui a levé 16 millions de dollars (18,8 millions d’euros) en octobre 1999, fournit déjà sa solution aux portails AOL et AltaVista, à la banque Chase, à la branche investisseurs particuliers de Morgan Stanley Dean Witter, ou à Quicken. com, le site qui complète le célèbre logiciel éponyme de gestion patrimoniale.Mais si la demande des internautes semble réelle pour ce type de services, la crainte du piratage demeure encore très présente. En outre, la majorité des établissements financiers demeure encore septique à l’idée que leurs clients puissent confier leurs coordonnées bancaires à des sites tiers. En revanche, la plupart des sites dont les recettes publicitaires représentent une grande part de leurs revenus ont préféré offrir leur propre service d’agrégation de comptes… le plus souvent en s’alliant avec l’un de ces agrégateurs.

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la rédaction