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La Sonaca contrôle l’efficacité de ses serveurs

Le constructeur aérospatial dispose d’une vue synthétique et homogène sur son parc de serveurs. Il étudie ainsi attentivement leur fonctionnement et les demandes d’investissements matériels.

Bernard Bury, directeur des systèmes d’information de la Société nationale de construction aérospatiale (Sonaca) s’était promis de relever, dès l’année dernière, un double défi. Il voulait pallier le manque de visibilité d’ensemble sur le comportement de ses serveurs, et pouvoir ainsi, périodiquement, communiquer à sa direction générale le niveau réel de qualité de service par rapport aux objectifs fixés.Cette mission devait passer par l’installation d’un outil capable d’optimiser le fonctionnement et la gestion de sa trentaine de serveurs Unix et NT. “Jusque-là, notre direction ne disposait d’aucune solution dispensant une vue générale du parc. Certes, nous disposions de produits d’analyse de performances et de ressources sur chacun des serveurs, avec une vue détaillée, mais d’aucun tableau de bord global de l’ensemble de l’infrastructure”, explique le DSI de la société belge.

Transparence accrue vis-à-vis des utilisateurs

Après étude de plusieurs solutions, parmi lesquelles celles de Sysload et de BMC Software, c’est le logiciel d’analyse de performances Omnivision, de Systar, qui sera retenu dès la fin de l’année 2000. Ce choix a été dicté par plusieurs facteurs. Tout d’abord, il y avait la rapidité d’installation. “Nous ne tenions pas à faire appel à une armée d’ingénieurs universitaires dotés d’une dizaine d’années d’expérience pour installer la solution, car nous devions faire vite”, confie Bernard Bury. Après un test de huit semaines, il ne faudra que deux jours pour un premier déploiement sur une quinzaine de serveurs. Enfin, parmi les autres critères de choix, figuraient ensuite une faible consommation de bande passante, ainsi qu’une intégration clés en main.Pour l’heure, un avantage émerge. C’est la possibilité, d’une part, d’identifier – en temps réel et de manière globale – la saturation au niveau de certains serveurs ou groupes de serveurs et, d’autre part, de consulter les capacités restantes, les ressources utilisées, ainsi que les arrêts intervenant sur les différentes plate-formes. “C’est un outil d’analyse qui me permet de faire preuve d’une véritable transparence vis-à-vis des utilisateurs finals. Je suis désormais en mesure de communiquer à mes collègues de la direction l’efficacité de nos systèmes et applications. Et ce en leur montrant le taux de disponibilité des différentes plates-formes par rapport aux services qu’ils sont censés en attendre. Cela me donne aussi la possibilité de justifier objectivement tout nouvel investissement et, notamment, de dispenser notre société d’en faire d’inutiles. Je peux dorénavant poser un regard critique sur les demandes de l’ensemble de mes collaborateurs en matière d’évolution technique”, reprend Bernard Bury.Une seconde phase de déploiement sur la quinzaine de serveurs restants, et la diffusion, dans les six mois à venir, de l’ensemble des rapports sur intranet font partie des prochaines étapes.

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Christelle Levasseur