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La collecte et le traitement des déchets électroniques pour quelques euros de plus

Les consommateurs qui achèteront un équipement électrique ou électronique pourront rapporter en magasin un matériel de même nature.

Trois euros pour un moniteur, deux euros pour un ordinateur, un euro pour une imprimante. A partir du 15 novembre prochain, voilà les prix que le consommateur devra payer pour (mieux) assurer la protection de l’environnement. Le
montant des sommes imputées sera automatiquement intégré à la facture de tout appareil acheté.En contrepartie, les consommateurs auront la possibilité de ramener à leur distributeur un équipement usagé de même nature que celui acheté. A défaut, ils pourront s’en débarrasser dans les déchetteries et les bennes mises à leur
disposition par les collectivités locales.La procédure de collecte et de traitement, qui sera mise en place cet automne, est la conséquence directe de la transposition en droit français de
la directive européenne DEEE (sur les déchets électroniques). Elle sera principalement assurée par trois éco-organismes agréés (Ecologic, Eco-systèmes ?” issus de la grande
distribution ?” et ERP pour Europ Recycling Platform, formé par HP, Sony, Brandt, et Electrolux).

Un plus pour les acteurs de l’économie sociale et solidaire

En pratique, ‘ les acteurs responsables de la mise sur le marché de ces équipements doivent adhérer à un éco-organisme, le barême d’adhésion étant défini en fonction du coût de traitement du matériel mis sur le
marché ‘,
explique Vincent Geffroy, chef du bureau de la qualité écologique des produits au ministère de l’Ecologie et du Développement durable.Le traitement, réalisé à partir de la matière collectée, permettra d’extraire les substances dangereuses que certains de ces équipements contiennent et d’améliorer leur recyclage. ‘ Une attention particulière a
été portée sur le réemploi des déchets électroniques par les acteurs de l’économie sociale et solidaire ou les associations d’insertion ‘,
précise le ministère.L’élimination des DEEE représente un coût important pour la collectivité. ‘ Seule exception notable : les téléphones portables usagés dont la collecte est souvent génératrice de
profit ‘,
indique Vincent Geffroy. Dans ce cas précis, ‘ l’éco-participation ‘ supportée par le consommateur ne sera que de un centime d’euro par appareil.

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Philippe Crouzillacq