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Jumelles coincées

Crise argentine, yoyo de la conjoncture américaine, menace de récession outre-Rhin, croissance molle en France, décélération en Italie et en Espagne… La rentrée n’est pas de…

Crise argentine, yoyo de la conjoncture américaine, menace de récession outre-Rhin, croissance molle en France, décélération en Italie et en Espagne… La rentrée n’est pas de tout repos pour les équipes à la tête des banques centrales. Celles de la Fed, la Réserve fédérale américaine, comme celles de la BCE, la Banque centrale européenne. Un n?”ud gordien des deux côtés de l’Atlantique ! Concernant la Fed, les marges de man?”uvre sont des plus étroites. Si l’institution monétaire ramenait son taux directeur de 1,75 à 1,25 % (hypothèse extrême), elle manifesterait de facto son inquiétude sur la conjoncture économique. Le risque serait d’ouvrir une trappe à la japonaise : injecter des liquidités en pure perte dans le circuit économique face à des acteurs amorphes. Du côté de la BCE, la marge de man?”uvre, avec des taux directeurs de 3,25 %, est beaucoup plus large. Mais compte tenu de son jeune âge, de son immaturité politique et de l’hégémonie des économies nationales, il y a peu de chances qu’elle prenne une initiative. Le risque serait d’affaiblir leuro au profit du dollar. La BCE reste donc dans le sillage de la Fed.*rédacteur en chef adjoint

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Jean-Pierre Savalle*