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Je vous parle d’un temps…

Que même les moins de vingt ans ont connu. En 1996, le Web et ses stars faisaient leurs premiers pas. Que vous ayez raté les premiers épisodes ou pas, 01net. vous offre une petite remontée dans le temps à base de pages d’archives.

C’est devenu une tradition française. Il ne peut pas se passer un Noël ou un Nouvel An sans Arthur. C’est en regardant les images d’archives d’Arthur qu’une petite dizaine de millions de Français changent d’année. Et si Arthur en est capable pour la télé, pourquoi ne pourrais-je pas le faire pour le Web ?C’est parti, direction 1996. Cette année, le Web était maladroit, très maladroit, mais tellement drôle (rires du public, merci). A cette époque, Amazon arborait encore fièrement son premier logo, mettait en avant des bouquins consacrés à la programmation en Perl et cherchait à embaucher
(image d’archives)
. Un autre monde.Ce n’est qu’un an plus tard que son concurrent français, Alapage, allait vanter pour sa part “un service unique au monde, avec saisie sécurisée “. Tout en mettant en avant un autre service unique au monde, son 3615
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. La Fnac, aussi, avait raté Noël 1996 et affichait un ” Bientôt sur vos écrans “
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.Mais, à ce moment là, on ne parlait pas encore du Noël marchand. La vraie bataille se situait du côté des portails et des fournisseurs d’accès. Wanadoo venait de se lancer et se posait des questions existentielles. “Mais qui est donc Wanadoo ? “, s’interrogeait la page d’accueil du FAI
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. Une rubrique spéciale répondait que “Wanadoo ne serait pas complètement Wanadoo sans… vous !”

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. Nous voilà rassurés.FranceNet (aujourd’hui Fluxus) était déjà plus pro : il expliquait à ses utilisateurs comment créer leur propre page personnelle
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. Et comme ce sont toujours les cordonniers les plus mal chaussés, la page d’accueil de FranceNet ne respectait absolument pas les normes HTML (regardez la source de la page, pour rire).Du côté des portails, Yahoo! France avait déjà été redécoré à la sauce Noël
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. Et arborait une pub pour… les barres chocolatées Mars. Alors tous ces journalistes qui vous répètent que les annonceurs traditionnels ne viennent pas sur Internet, j’vous en foutrais…” Un être vous manque et tout est dépeuplé… “. C’est beau comme du Jacques Pradel. D’ailleurs, c’était sûrement du Jacques Pradel, cette page spéciale Perdu de vue sur le site de TF1
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. Depuis, c’est Jacques qu’on a perdu de vue.Mais Jean-Pierre Foucault est resté, lui. Remarquez, il avait droit à la page d’accueil de tf1.fr avec ses belles lunettes 3D
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. Cette page, datant de 1996, était quand même un modèle du genre : notez les infos en continu (de l’époque) qui défilent dans la barre d’état de votre navigateur (en bas). Top chic. Car même un an plus tard, France 2 n’avait pas atteint la qualité de son concurrent. Par contre, ils avaient dû recevoir une formation GIF animés, parce qu’il y en a vraiment partout
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. Le logo de la chaîne dans le cercle noir étant le comble du mauvais goût…Enfin, si le Web devait avoir son musée, il ne serait sans doute pas complet sans 01net. Le saviez-vous ? Avant son ouverture en mars 2000, 01net.com existait déjà. Au Japon. Il s’agissait visiblement d’un site plutôt, comment dire cela d’une manière un peu funky ? Coquin. Voilà le mot
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. Peut-être qu’un jour le logo en bas de page pourrait resservir. On remarque sur cette même page, datant de fin 1999, qu’un petit texte semble expliquer aux visiteurs que l’adresse du site va changer et les renvoie vers une adresse IP…Car 01net., tel que vous le connaissez aujourd’hui, était en train de naître et s’apprêtait à remplacer, notamment, le site de 01 Informatique

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. Qui proclamait dès 1997 “Seuls les paranoïaque
s’en sortiront [le “s” manque dans la version originale, NDLR] “. Tu las dit.
Bonnes fêtes à tous et rendez-vous en janvier pour une prochaine chronique

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Alain Steinmann