Cité par le Centre francophone d’informatisation des organisations (Cefrio) québécois, Jamie S. Walters, chercheur et président vision et stratégie de la société de conseil Ivy Sea (San Francisco), établit les raisons de l’échec de la grande aventure des start up du net.- La cupidité, assortie au manque de vision. Dirigeants, employés et investisseurs étaient mus par le rêve de faire fortune rapidement. Le désir d’être coté à la Bourse le plus rapidement possible a pris le pas sur la conception d’un solide plan d’affaires, ainsi que sur la définition d’une vision pour l’entreprise.- N’avoir misé que sur l’infrastructure technique. Oubliant trop souvent qu’une entreprise est d’abord constituée d’humains, les dirigeants des start up ont axé l’essentiel de leur stratégie sur la mise en place de sites web coûteux et exubérants.- Les dépenses inconsidérées. Bon nombre de jeunes entreprises n’ont pas planifié leurs dépenses, “brûlant” ainsi des sommes colossales.- La course contre la montre. Estimant qu’il fallait s’accaparer le marché de façon urgente pour devenir et demeurer compétitives, un tourbillon de “panique” a entraîné nombre de problèmes : essoufflement du personnel, épuisement des fonds et service à la clientèle déficient.- A l’arrivée de la vague des start up du net, des milliers d’investisseurs se sont rués pour financer nimporte quelle initiative en commerce électronique, comme si la mention “dotcom” était une garantie de succès.
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