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Intégrer les hauts débits au réseau

Pour assurer la gestion au quotidien de son réseau de deux cent cinquante agences réparties entre Paris rive droite, le Val-de-Marne, la Seine-et-Marne, la Normandie, et…

Pour assurer la gestion au quotidien de son réseau de deux cent cinquante agences réparties entre Paris rive droite, le Val-de-Marne, la Seine-et-Marne, la Normandie, et les départements d’outre-mer, la Bred Banque Populaire a besoin de débits importants. Son réseau reposait sur un backbone reliant son siège parisien (quai de la Rapée), son centre de production informatique et bancaire, à Créteil, et sa centrale informatique Altaïr, à Lognes (Marne-la-Vallée).
Le backbone était composé de dix lignes à 2 Mbit/s, auxquelles venait s’ajouter un lien voix-données entre le quai de la Rapée et Créteil, afin d’éviter des frais de télécommunications internes. Trois réseaux distincts venaient s’y greffer. Le premier, un réseau d’agences, connectait, à travers des routeurs IBM 2210, les autres agences de la Bred Banque Populaire à un réseau de treize commutateurs Frame Relay IBM 2220, via des lignes Transfix à 64 kbit/s. Trois des commutateurs participaient au backbone. Le deuxième réseau était celui du siège. Composé de contrôleurs IBM 3745, il émulait des terminaux passifs 3270, par le biais d’un déport canal. Enfin, le troisième réseau, IP, interconnectait, avec des routeurs Proteon, les bâtiments de Créteil, de Lognes et de Paris. ” Fonctionnellement, cet ensemble répondait à nos besoins. Mais, en passant au mode client-serveur, en remplacement des terminaux passifs, les débits se sont révélés nettement insuffisants pour un partage efficace des données “, explique Gérard Sarrazin, directeur du département Télécommunications de la Bred Banque Populaire.
” Nous avons d’abord songé à doubler nos liens à 2 Mbit/s, mais le coût des liaisons Transfix doublées est vite devenu prohibitif. Nous avons alors cherché auprès de Colt et de WorldCom des solutions moins chères que celle de France Télécom. Colt disposait d’une solution similaire au SMHD (Service multisite à hauts débits), mais elle ne pouvait relier que deux de nos sites. L’offre de WorldCom nécessitait des investissements importants “, souligne-t-il.

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La rédaction